Les secours organisés, le weekend dernier par une mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont permis de sauver, « 128 migrants, dont huit femmes et quatorze enfants dans le désert à Assamaka », localité nigérienne frontalière de l’Algérie qui partage la frontière avec la plus grande ville d’In Guezzam, a indiqué ce samedi 11 août l’OIM sur sa page Facebook.
Les rescapés ont « reçu les soins de premier secours », explique l’agence. « Après être arrivés à pied depuis le point zéro à la frontière avec l’Algérie, les migrants ont reçu les soins de premier secours nécessaires par notre équipe », et ont été « sensibilisés par nos Mobilisateurs Communautaire sur l’assistance au retour volontaire et la réintégration », ajoute la même source.
Il convient de noter, que l’OIM ne dit à aucun moment, que les migrants avaient été refoulés par les autorités algériennes.
Selon la même source, il s’agit de ressortissants de 11 pays, dont le Nigeria, le Bénin, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Gambie, le Liberia, le Cameroun et le Sénégal.
Une centaine d’entre eux ont été transportés mercredi 8 août, dans le centre de transit d’Arlit, cité minière du nord du Niger. Par contre, six autres ont refusé l’assistance onusienne et « ont décidé de retenter leur chance en Algérie », souligne l’OIM.
A Arlit, au centre de transit pour les migrants de l’OIM, « les migrants secourus ont reçu une assistance directe comprenant de l’eau, de la nourriture, abri, et assistance médicale et psychosociale. Tous les migrants sont également assistés avec le transport vers leur pays d’origine et les documents de voyage », conclut l’OIM.
