Les autorités ont opté pour la wilaya de Tissemsilt pour commémorer le 26e anniversaire du lâche assassinat du chahid Mohamed Boudiaf, président du Haut conseil de l’Etat (HCE), alors que le fils du défunt, a souhaité que la commémoration soit organisée dans la ville d’Annaba, à la Maison de la culture, sur les lieux du crime de feu, Mohamed Boudiaf, un certain 29 juin 1992.
En effet, Nacer Boudiaf, s’est vu refuser sa demande par la wilaya d’Annaba. « Nous avons choisi la wilaya d’Annaba pour l’organisation de la cérémonie de commémoration de 26 éme anniversaire de l’assassinat de Si Tayeb El Watani, mais les autorités locales nous ont refusé l’autorisation », avait écrit Nacer Boudiaf sur sa page facebook.
Ainsi, samedi, c’est le musée du moudjahid qui a abrité, cet événement, visiblement « symbolique» pour ne pas dire dans « l’indifférence» totale, puisque en l’absence d’officiels, pour un homme qui fut portant président du pays. Homme des situations, lui qui avait répondu présent dans un des moments les plus difficiles pour l’Algérie, les années 90.
A cette Occasion, les organisateurs se sont d’ailleurs, contentés de remettre aux citoyens des dépliants et publications, sur le parcours du révolutionnaire de novembre, un des chefs historiques de la guerre de libération nationale. Une exposition de photos et de livres historiques sur le parcours du président Boudiaf, et ses réalisations à la tête du HCE (du 16 janvier au 29 juin 1992) a été organisée, ainsi qu’une rétrospective sur la vie de l’homme sur son portail électronique du musée et sa page officielle sur les réseaux sociaux.
Une organisation qui n’est certainement pas à la hauteur du personnage et valeureux homme.
Mohamed Boudiaf, né le 23 juin 1919 à M’sila, a adhéré au Parti du peuple algérien (PPA) après les massacres du 8 mai 1945, devenant un leader à l’Organisation spéciale (OS) (1947-1950). Il est un des six chefs ayant décidé de la lutte armée et du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale.