Net recul des investissements directs étrangers en Algérie en 2017

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Les flux d’investissement direct étranger (IDE) à destination de l’Algérie ont nettement reculé de 26% durant la période 2017. Ils se sont établis à 1,2 milliard, en baisse par rapport à 1,63 milliard de dollars enregistrés en 2016, selon le rapport « sur l’investissement dans le monde 2018 », publié mercredi 6 juin par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement Cnuced.

«Les flux d’investissement direct étranger à destination de l’Algérie, qui dépend fortement de l’investissement dans le pétrole et le gaz, se sont établis à 1,2 milliard de dollars en 2017, en Baisse de 26 pour cent pour par rapport au 1,6 milliard de dollars enregistrés en 2016, malgré l’ensemble de mesures incitatives offertes par la nouvelle loi sur l’investissement du pays », indique la Cnuced.

Contrairement à l’Algérie, et la Tunisie dont les IDE se situent  à 900 millions de dollars en baisse de 1%, les flux du voisin marocain ont quant à eux connu une bonne progression. «  Le Maroc a drainé en 2017 des flux d’investissements directs étrangers (IDE) de 2,7 milliards de dollars, soit une nette progression de 23% par rapport à l’année précédente », notamment grâce à son pôle automobile de Tanger en particulier et la forte diversification des investissements.

D’après le rapport, la diversification a été soutenu a été soutenue par les IDE du «  groupe de télécoms chinois Huawei et le sud-coréen Samsung qui a ouvert sa première usine de montage de smartphones dans le pays ».  Cependant, « les amendements proposés à la loi sur les hydrocarbures pourraient faire augmenter considérablement la participation étrangère dans le secteur pétrolier du pays de manière considérable dans le futur, si la mise en place s’effectue avec succès», ajoute l’organisation onusienne.

Dans  le reste de l’Afrique du Nord ont diminué de 4% pour atteindre 13 milliards de dollars par rapport à l’année précédente. D’après les auteurs du rapport,  cette tendance baissière s’explique par, la faiblesse des prix du pétrole et les conséquences négatives de la récession du secteur des matières premières sur le plan macroéconomique ont contribué à la contraction des flux dans les économies africaines.

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