Les prix du pétrole ont poursuivaient leur hausse mardi en cours d’échanges européens. Le baril de Brent référence pour le pétrole algérien a touché la barre des 79,02 dollars, atteignant son plus haut niveau depuis novembre 2014.
Les prix du baril coté à New York, le « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a gagné 40 cents pour clôturer à 71,36 dollars. Alors que le Brent de la mer du Nord était à 78,91 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en augmentation de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.
Les experts tentent d’évaluer l’impact des tensions géopolitiques au Moyen-Orient sur l’offre mondiale ainsi que les sanctions qu’encoure l’Iran, troisième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) suite au retrait des USA de l’accord iranien sur le nucléaire et l’avenir du cartel concernant l’accord de 2016 de limitation de sa production. « La tension monte au Moyen-Orient avec les affrontements mortels à Gaza, qui démontrent à quel point la situation s’est détériorée dans la région », d’après les analystes de JBC Energy.
« Tout tourne autour de l’Arabie saoudite, qui a le pouvoir de faire repartir les prix à la baisse en augmentant sa production ou à l’inverse de les faire grimper en tournant le robinet dans l’autre sens », a commenté Naeem Aslam, analyste chez Think Markets. Dans le dernier rapport mensuel de l’OPEP, publié lundi, la production saoudienne est évaluée en légère hausse, selon le dernier rapport mensuel de L’Opep.