L’organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF), a adressé ce mercredi 31 octobre une lettre ouverte, au président Bouteflika, sollicitant son intervention pour la libération des journalistes Adlène Mellah, Abdou Semmar et Merouane Boudiab, en détention.
« Nous nous adressons à vous en tant que premier garant du respect et de la mise en œuvre des obligations internationales que votre pays a librement souscrites. Nous vous appelons à intervenir immédiatement en
faveur de la libération des journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab, et Adlène Mellah », écrit le secrétaire général secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
« Dans votre message adressé aux journalistes et aux médias algériens à l’occasion de la journée nationale de la presse, vous avez évoqué le rôle déterminant des journalistes pour le renforcement de l’État de droit. Vous avez souligné l’importance de développer une presse professionnelle et indépendante », souligne l’ONG.
RSF, note également que la liberté de la presse est devenue un principe constitutionnel « pour la première fois, en 2016, sous votre présidence ». RSF avait notamment « salué à l’époque l’introduction de l’article 50 qui marquait une avancée importante pour le droit et la liberté d’informer en Algérie », ajoute la même source.
Les trois journalistes ont été arrêtés et poursuivis pour « leur activité journalistique ». « Notre organisation appelle à leur libération immédiate ».