Polémique sur l’enseignement de tamazighe : « aucun n’a intérêt à instrumentaliser l’école ou sur-politiser la question des langues », selon Benghabrit

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La ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit, a réagi ce mercredi 31 octobre, à la polémique sur l’enseignement de tamazighe. « La ministre de l’Education nationale rassure toute la communauté éducative. Le socle législatif de la langue amazighe est assuré aujourd’hui au niveau le plus élevé de nos textes : la Constitution », souligne le département de Benghabrit dans un communiqué.

Le département de Benghabrit, affirme « qu’aucun n’a intérêt à instrumentaliser l’école ou sur-politiser la question des langues », appelant par la même, à la générosité et à l’engagement traditionnel des enseignants pour « rattraper les cours perdus par les élèves des établissements ayant connu une perturbation des cours ».

Selon le ministère « la constitutionnalisation », par la président Bouteflika, de Tamazight en tant que langue nationale et officielle constitue un « acquis national », ajoute le communiqué.

Dans ce sens, il s’attelet à faire de Tamazight « une langue à part entière du paysage éducatif national », précise la même source, avant de rappeler que le secteur a consenti des efforts « importants et continus pour la promotion de l’enseignement de Tamazight ».

Il a également relevé que depuis 2014, l’enseignement de Tamazight « connaît une dynamique soutenue pour sa généralisation et son élargissement comme cela est clairement stipulé dans la circulaire-cadre de cette année scolaire 2018-2019 », note le ministère.

Pour le secteur, la révision de la Constitution, en 2016, est venue pour « conforter, davantage, la volonté politique visant le renforcement de la place de Tamazight, en prévoyant dans son article 4 la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, placée auprès du président de la République, couronnant ainsi la volonté politique suprême en Algérie qui a fait de la promotion de Tamazight une mission nationale, étant un bien commun de tout le peuple algérien », indique le communiqué, précisant que pour sa part et avec toute sa composante « fait de l’extension au plan territorial et de la maîtrise pédagogique de l’enseignement de la langue amazighe l’une de ses grandes priorités ».

« Le temps aujourd’hui est au travail pédagogique sur le terrain. Il faut aujourd’hui assurer la continuité dans l’encadrement des enseignants par une formation de qualité pour faire que sur le terrain cette langue, dans sa diversité, prenne la place qui lui revient, c’est-à-dire langue nationale et officielle », souligne encore le ministère.

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