Air Algérie poursuit le renouvellement et l’expansion de sa flotte. La compagnie aérienne nationale attend la livraison du premier appareil d’une commande de 34 avions, qui seront reçus progressivement jusqu’en 2028.
« Nous avons une commande confirmée de 34 avions de différentes capacités. Nous allons réceptionner un quart de ces appareils durant le dernier trimestre 2025. Le reste se fera progressivement jusqu’en 2028. Cette première étape va nous permettre de porter la flotte d’Air Algérie à 104 appareils », a indiqué le PDG d’Air Algérie dans un entretien au site Al Araby Al Jadid.
Une fois cette phase terminée, la compagnie prévoit « nouvelle expansion avec environ 60 nouveaux appareils », sans préciser de calendrier pour cette étape. Selon Hamza Benhamouda, cette acquisition « est un investissement pour l’avenir afin de moderniser et d’optimiser notre flotte ».
L’objectif annoncé est de dépasser les 160 avions afin de desservir les 33 aéroports du pays avec sa filiale Domestic Airlines, et de renforcer les liaisons internationales avec l’ouverture de nouvelles lignes vers la Chine, les Pays-Bas et d’autres destinations.
La commande en cours comprend huit Airbus A330-900 pour les vols long-courriers, huit Boeing 737 Max-9 pour les lignes régionales, ainsi que seize ATR 72 destinés à Domestic Airlines, issue de l’intégration de Tassili Airlines. Deux autres appareils ont été ajoutés à cette commande.
Aujourd’hui, Air Algérie possède 56 avions, dont un dédié au fret. Si le calendrier est respecté, la flotte atteindra 104 avions en 2028.
Pour le PDG, la position géographique de l’Algérie est un « atout stratégique qui fait de l’aéroport d’Alger un hub naturel pour relier différents continents », mais il estime que cet avantage ne sera utile qu’avec « une vision claire et une mise en œuvre précise ».
La compagnie opère actuellement environ 120 vols par jour, y compris ceux de Domestic Airlines. Hamza Benhamouda souligne que la stratégie d’Air Algérie ne repose « plus sur la croissance pour la croissance », mais sur une approche « plus durable et plus en phase avec les priorités nationales dans le cadre de l’environnement stimulant offert par l’État algérien et des transformations mondiales ».