L’Algérie prévoit de construire six nouvelles stations de dessalement d’ici 2030. L’objectif est double : utiliser davantage de matériaux et de compétences locales, et intégrer progressivement les énergies renouvelables dans ces projets.
C’est ce qu’a déclaré mardi à Oran Chahed Brahim, vice-président directeur général de l’entreprise publique AEC (Algerian Energy Company). Il s’exprimait en marge du Salon national de la qualité, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement, qui se tient actuellement au Centre des conventions d’Oran.
Selon lui, l’expérience acquise ces dernières années a permis la réalisation de cinq stations dans un délai court. Pour les prochaines, l’idée est d’aller plus loin en misant sur le savoir-faire national et sur des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Six nouvelles stations seront construites dans les wilayas de Skikda, Jijel, Chlef, Tizi Ouzou, Mostaganem et Tlemcen
Les six nouvelles stations seront construites dans les wilayas de Skikda, Jijel, Chlef, Tizi Ouzou, Mostaganem et Tlemcen. Une fois mises en service, elles feront passer la capacité de production nationale d’eau dessalée de 3,7 à 5,5 millions de mètres cubes par jour. Cela devrait permettre de mieux répondre aux besoins en eau potable, notamment dans les régions côtières.
AEC souhaite aussi réduire l’impact environnemental de ces installations. Pour cela, l’entreprise prévoit d’utiliser des sources d’énergie comme le solaire. L’objectif est de rendre les stations plus autonomes tout en limitant leur consommation d’énergie issue de sources classiques.
Cette orientation s’inscrit dans la stratégie nationale de transition énergétique. Elle vise aussi à valoriser les ressources disponibles dans le pays, à créer des emplois et à favoriser le développement de compétences dans le secteur industriel local.