La Banque d’agriculture et du développement rural (BADR) a accordé 221 milliards de dinars (DA) en 2024 pour financer toute formule d’investissement, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2023, portant ainsi le montant global des financements accordés jusqu’à fin 2024, à 1.983 milliards de DA.
C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la Banque, Mohand Bouraï, lors de la séance d’audition ce mercredi 9 avril devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN). M. Bouraï a mis l’accent sur l’importance des financements destinés à l’investissement pour l’économie nationale.
S’agissant de la répartition géographique de ces financements, le DG de la BADR a fait état d’une augmentation de 16 % dans la région des Hauts Plateaux, de 13 % dans les wilayas du Sud et de 3 % dans les wilayas du Nord. Le secteur privé bénéficiait d’une part importante de ces financements, avec une hausse de 12 % en 2023 et 2024, contre 2 % pour le secteur public, a fait savoir M. Bouraï, selon l’agence APS.
Pour ce qui est de la finance islamique, le DG de la BADR a relevé une demande croissante des citoyens pour cette formule, avec plus de 49000 clients enregistrés en 2024, ajoutant que les financements accordés durant la même période dans le cadre de cette formule ont atteint 9,4 milliards de DA, dont plus de 50 % destinés au secteur industriel.
La séance d’audition s’inscrit dans le cadre de l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2022.
