La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a lancé lundi une session de formation destinée à ses cadres. L’objectif est de les initier aux techniques liées au crédit dans le secteur agricole, et ce, dans le cadre de la stratégie de la banque pour participer davantage au financement de l’économie nationale.
Cette formation a été mise en place « conformément aux directives du gouvernement et à l’accord, signé en février dernier, entre le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, et le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, relatif à la généralisation du financement des projets agricoles par les banques ».
D’une durée de 15 jours, la session concerne plus de 200 cadres répartis entre les agences et la direction des crédits. « Elle est la première du genre depuis la signature de l’accord et touche plus de 200 cadres au niveau des agences et de la direction des crédits », a précisé Djamila Aguentil, directrice de la communication de la BEA, dans une déclaration à l’APS.
Un stage pratique est également prévu à la suite de cette formation. Il se déroulera au sein de banques publiques déjà actives dans le financement de projets agricoles, notamment la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR).
Selon Mme Aguentil, « après avoir consolidé sa position dans les secteurs stratégiques de l’énergie et de l’industrie, la BEA entend désormais étendre son champ d’action au domaine de l’agriculture ». Elle a ajouté que « cette orientation s’inscrit dans une stratégie globale visant à diversifier les interventions de la banque et à renforcer son rôle en tant que levier majeur du financement de l’économie nationale ».
Toujours d’après elle, en s’engageant dans ce secteur, la banque veut « accompagner le développement durable du pays, soutenir les porteurs de projets et contribuer activement à la sécurité alimentaire ».
