Face à la prolifération de l’épidémie du Choléra, l’association de protection des consommateurs (APOCE) lance un appel aux producteurs d’eau minérale afin de baisser les prix pour permettre aux bourses moyennes la consommation de cette eau au lieu de l’eau du robinet. « C’est une occasion pour les producteurs d’eau minérale de prouver leur compassion envers les consommateurs », indique l’APOCE.
En fait, cet appel vient pour bloquer une probable hausse des prix de l’eau minérale qui va être trop demandée durant les jours qui viennent à cause de l’épidémie du choléra qui a été détectée dans quatre wilayas entre autres Alger, Blida, et Bouira. Les consommateurs vont certainement éviter de boire l’eau du robinet et vont s’abattre sur l’eau minérale, une occasion pour certains d’augmenter les prix.
Actuellement un pack de six bouteilles d’eau plate se vend à 160 DA. Il faut dire que ces dernières années, plusieurs familles préfèrent acquérir des packs d’eau minérale et boudent l’eau du robinet dont la qualité est pourtant certifiée par les laboratoires d’analyses. Ce créneau est devenu porteur puisque des concessions d’exploitation des sources sont accordées par le ministère concerné aux potentiels investisseurs qui se bousculent au portillon.
L’offre d’eaux embouteillées s’est, en effet, fortement diversifiée avec la présence, actuellement, de pas moins d’une quarantaine de marques sur le marché.
Egalement, la faible qualité de l’eau potable dans certaines régions incite les ménages à acheter l’eau embouteillée pour les membres vulnérables (malades, personnes âgées, bébés…). En outre, le petit conditionnement (33 cl) connaît un grand succès et se développe grâce à la restauration hors foyer et son réseau particulièrement dense en milieu urbain. Ainsi, la branche des eaux embouteillées possède des forces en termes de taille du marché, de bonne rentabilité, et de la qualité, et présente des opportunités en matière de croissance du marché et de possibilité d’exportation.
