Un important dispositif de sécurité a été déployé mardi 4 février à Alger, suscitant des interrogations parmi les habitants. Dès le matin, de nombreux policiers ont été mobilisés, sans qu’ils ne sachent exactement la raison de cette opération.
Les accès à la capitale, à l’est comme à l’ouest, ont été surveillés par des unités d’intervention. Des barrages fixes et mobiles ont été installés, et certains axes routiers ont été temporairement fermés, entraînant des ralentissements de la circulation. Des contrôles ont été effectués auprès des automobilistes et des passants, notamment des jeunes, selon le quotidien El Moudjahid.
Dans plusieurs quartiers, y compris à proximité de l’aéroport Houari Boumediene, des patrouilles de police ont été visibles toute la journée. Des camions des Unités républicaines de sécurité (URS) ont été positionnés à des endroits stratégiques, notamment aux abords de la Cour d’Alger. Un hélicoptère a également survolé la ville.
Ce déploiement inhabituel a généré des inquiétudes parmi les habitants, peu habitués à une telle présence policière. Certains ont supposé qu’il s’agissait d’une manifestation, d’un mouvement de grève ou encore d’une alerte sécuritaire.
Finalement, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un exercice de simulation organisé par la Sûreté nationale. L’objectif de cette opération était de tester la réactivité des forces de l’ordre face à une situation de crise. Ne sachant pas qu’il s’agissait d’un entraînement, les policiers ont réagi comme si la menace était réelle.
