Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 46.645 martyrs et 110.012 blessés

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 46.645 martyrs et 110.012 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 4 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 61 martyrs et 281 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Frappes sionistes sur la bande de Ghaza: au moins 45 martyrs

Au moins 45 Palestiniens sont tombés en martyrs lundi lors de frappes aériennes sionistes sur la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa citant le porte-parole de la défense civile de Ghaza.

Selon le porte-parole, Mahmoud Basal, un avion de l’armée de l’air sioniste a frappé l’école Salah al-Din à l’est de la ville de Ghaza, faisant cinq martyrs et des dizaines de blessés. Il a ajouté que 30 autres personnes, dont des enfants, ont perdu la vie dans des bombardements visant des rassemblements dans la ville.

Les avions sionistes ont également frappé deux rassemblements dans la zone de Jabalia, dans le nord de Ghaza, faisant cinq martyrs et dix autres blessés, a indiqué M. Basal. A Khan Younis, dans le sud de Ghaza, a-t-il ajouté, un drone sioniste a ciblé une moto, tuant une personne et en blessant une autre.

Selon le porte-parole, les équipes de la défense civile ont récupéré quatre corps après une frappe aérienne sur une voiture civile au nord de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, ajoutant que « les opérations de bombardement et de tuerie n’ont pas cessé depuis l’aube ».

Le bilan des journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023 grimpe à 204

Le bureau des médias à Ghaza a annoncé mardi que le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023 est passé à 204, suite à la mort en martyr de Mohamed Bachir El-telmes dans un bombardement de l’armée sioniste dans la ville de Ghaza.

Selon le bureau des médias, le journaliste Mohamed Bachir, qui travaillait pour l’agence de presse palestinienne (SAFA), est tombé en martyr dans un bombardement de l’armée d’occupation sioniste à Hay Chikh Radwane, dans la ville de Ghaza.

Au moins 204 journalistes et professionnels des médias font partie des plus de 46.000 Palestiniens tombés en martyrs à Ghaza depuis le début de la guerre génocidaire sioniste le 7 octobre 2023.

Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés, lorsqu’ils exercent leur travail au milieu d’attaques terrestres et aériennes sionistes, et sont également visés par les tirs de l’armée d’occupation.

L’entité sioniste utilise l’eau comme « arme » dans son agression contre Ghaza

L’Autorité palestinienne de l’eau à Ghaza a déclaré que l’entité sioniste continuait d’utiliser l’eau comme « arme » dans son agression dévastatrice contre le peuple palestinien à Ghaza qui dure depuis 15 mois.

Selon l’autorité, la quantité d’eau reçue depuis octobre 2023 « a diminué de 18,5 millions de mètres cubes à 13,8 millions de mètres cubes dans le cadre de la politique punitive de l’occupation et de l’utilisation de l’eau comme arme dans son agression continue (contre la bande de Ghaza) ».

L’autorité a affirmé lundi qu’« elle s’efforçait d’assurer la distribution de ces quantités aux régions du nord, du centre et du sud, afin de fournir de l’eau potable aux Palestiniens de la bande de Ghaza en fonction des quantités disponibles ».

Cela s’ajoute à ses efforts pour « réparer, entretenir et réhabiliter les conduites d’eau, les réservoirs et les stations de dessalement, ainsi que pour fournir le carburant nécessaire à leur fonctionnement dans les zones où les équipes techniques peuvent accéder et travailler pour assurer le pompage des réserves d’eau ».

Avant octobre 2023, l’approvisionnement en eau de Ghaza était déjà insuffisant pour les besoins de ses 2,3 millions d’habitants, d’après la source. Depuis le début de la campagne de bombardements génocidaires, les Nations Unies estiment que « le Palestinien moyen ne dispose que de trois litres d’eau par jour pour répondre à tous ses besoins, bien en deçà de la norme d’urgence de 15 litres ».

Selon les données des autorités palestiniennes, l’entité sioniste a détruit plus de 700 puits et stations de dessalement de l’eau, ce qui a considérablement réduit la quantité d’eau disponible à Ghaza. L’occupation sioniste a également forcé les cinq usines de traitement des eaux usées de Ghaza et la plupart des 65 stations de pompage des eaux usées à fermer en raison du manque de carburant et d’électricité pour faire fonctionner ces services.

L’accès à l’aide est limité, les fournitures de bases sont rares

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé mardi que les habitants de la bande de Ghaza « luttent pour survivre dans des abris de fortune », l’accès à l’aide étant limité et les fournitures de bases étant rares dans l’enclave ravagée par plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste.

« Partout dans Ghaza, des milliers de personnes endurent des conditions hivernales difficiles et luttent pour survivre dans des abris de fortune », a écrit l’UNRWA dans un message publié sur les réseaux sociaux. « L’accès à l’aide est limité et les fournitures de base sont rares » dans l’enclave palestinienne assiégée, a ajouté l’agence onusienne. L’UNRWA a déploré, en outre, que « les enfants continuent d’être parmi les plus vulnérables, confrontés à la malnutrition, à la maladie et aux traumatismes à mesure que la crise se poursuit ».

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) réitère son appel aux autorités d’occupation sionistes à mettre fin aux entraves à l’aide humanitaire et à garantir l’acheminement d’une aide vitale pour la population de la bande de Ghaza, en proie à une agression sioniste génocidaire depuis plus de 15 mois.

« Les autorités (d’occupation) continuent de faire entrave aux efforts menés par l’ONU pour venir en aide aux Palestiniens », a déploré l’agence humanitaire de l’ONU notant que seuls sept des 22 opérations humanitaires prévues dimanche ont été exécutées. Sur les 15 opérations restantes, six ont été refusées d’emblée, cinq ont été bloquées et quatre ont été annulées en raison de problèmes de sécurité et de logistique, a précisé l’OCHA.

Même constat du côté de l’agence des Nations Unis pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans un nouveau rapport, publié cette semaine, l’UNRWA note qu’au mois de décembre 2024, 70% des 190 opérations prévues par l’agence pour fournir une aide humanitaire à Ghaza se sont soldées par un refus. Sur l’ensemble de l’année écoulée, l’ONU et ses partenaires ont planifié plus de 5.300 opérations humanitaires au total dans l’enclave palestinienne, dont 24% ont été refusées, 19% ont rencontré des obstacles, et 9% ont été annulées.

Les personnes déplacées à travers Ghaza continuent de signaler des pénuries de nourriture, d’eau et d’installations sanitaires, a ajouté l’OCHA, citant à l’appui une nouvelle enquête menée sur près de 2.500 ménages. Plus des deux tiers d’entre eux ont déclaré avoir été déplacés au moins une fois au cours des 60 derniers jours.

Cinq attaques contre des écoles en une semaine, l’apprentissage et la vie des enfants compromis à Ghaza

Des enfants et des familles de Ghaza ont été confrontés à cinq attaques des forces sionistes contre des écoles transformées en abris au cours de la première semaine de la nouvelle année 2025, avec au moins trois enfants tués et des dizaines d’autres blessés, a indiqué l’ONG Save the Children.

Jeremy Stoner, directeur régional du Moyen-Orient auprès de Save the Children, a déclaré : « Alors que les enfants du monde entier ont regagné les classes pour la première semaine de rentrée scolaire de 2025, les enfants de Ghaza continuent de vivre une réalité alternative horrible. Non seulement ils ont manqué plus d’un an d’école, mais les salles de classe qui offraient autrefois un espace sûr pour apprendre, jouer et se développer, sont devenues des pièges mortels ».

Stoner a constaté que la destruction du système éducatif de Ghaza « viole non seulement le droit fondamental des enfants à l’éducation, mais menace également le tissu social, culturel et économique à long terme de la société palestinienne ».

Il est grand temps, pour lui, de mettre en place un cessez-le-feu durable. « Chaque jour qui s’écoule sans cessez-le-feu met en péril l’avenir de davantage d’enfants », a-t-il indiqué, estimant que même après un cessez-le-feu, « la restauration des écoles et la sécurité physique et mentale dont les enfants ont besoin pour reprendre leurs études seront une tâche titanesque ».

Une évaluation réalisée le mois dernier par le Groupe de travail sur l’éducation (Education Cluster), un groupe d’agences humanitaires dirigé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a révélé que 100% des écoles du gouvernorat de Ghaza-Nord avaient été directement touchées ou endommagées. Une autre évaluation réalisée en septembre a révélé que 96% de tous les bâtiments scolaires de la bande de Ghaza avaient été endommagés ou détruits.

En 2024, les armes explosives utilisées par l’armée sionistes ont laissé 15 enfants par jour avec des handicaps à Ghaza

L’utilisation par l’armée sioniste d’armes explosives à Ghaza en 2024 a condamné en moyenne 15 enfants par jour à des handicaps permanents, a déclaré mardi l’ONG Save the Children. « Au cours des 11 premiers mois de 2024, au moins 5230 enfants ont subi des blessures nécessitant un soutien de réadaptation important, inaccessible en raison des attaques (sionistes) contre les hôpitaux et des restrictions à l’entrée de fournitures essentielles, ce qui les expose à une forte probabilité de handicap », a révélé Save the Children, dans une analyse.

Ces estimations, selon la source, « sont probablement basses et ne prennent pas en compte tous les enfants souffrant de déficiences auditives ou visuelles » en raison de blessures liées aux agressions sionistes. « Elles ne prennent pas non plus en compte les enfants souffrant de séquelles psychologiques potentiellement permanentes à la suite d’incidents traumatiques dont ils ont été témoins ou qu’ils ont vécus », a-t-on ajouté.

L’analyse montre que ces blessures – qui incluent la perte de membres, de la vue et de l’ouïe – ont été aggravées par « la décimation du système de santé et la destruction des établissements de santé à Ghaza, ainsi que par la circulation restreinte et la faible disponibilité des médicaments, ce qui a rendu le traitement, les soins thérapeutiques ou de réadaptation à Ghaza presque impossibles ».

Alexandra Saieh, responsable mondiale de la politique humanitaire et du plaidoyer chez Save the Children, a déclaré qu’à « Ghaza, l’enfance a été remplacée par la douleur et les traumatismes, tandis que les moyens de traiter et de soutenir efficacement les enfants ont été systématiquement supprimés. Leur survie est mise à mal à chaque instant, tout comme notre capacité à leur fournir les soins essentiels dont ils ont besoin ». Save the Children continue d’appeler à un cessez-le-feu définitif et à lever toutes les restrictions qui entravent l’acheminement de l’aide.

Express DZ avec APS

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