A l’horzion 2030, la part d’eau dessalée sera portée à 60%.
Après la réception en février prochain des cinq stations de dessalement d’eau de mer en cours, l’Algérie va lancer la réalisation de six nouvelles usines de dessalement, notamment à Mostaganem et Tizi-Ouzou.
C’est ce qu’a fait savoir le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab. « Je sais qu’il y aura à Mostaganem, à Tizi Ouzou. Je vous les donnerai après (sourire). L’essentiel, c’est que le Président a décidé de lancer six projets de construction des stations de dessalement de l’eau de mer (SDEM), pour assurer à notre pays la sécurité hydrique », a-t-il confié à nos confrères du quotidien El Watan.
D’une capacité globale de 1,5 million mètres cubes d’eau, les projets des cinq stations de dessalement de l’eau de mer en cours de réalisation à Cap Blanc (Oran), Fouka 2 (Tipasa), Cap Djinet (Boumerdès), Tighremt (Béjaïa) et Koudiet Eddraouch (El Tarf).
Le 19 décembre dernier, à l’occasion de l’inauguration de la Foire de la production algérienne (FPA), le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait donné des instructions pour « le lancement progressif de la distribution d’eau à partir de ces stations à compter de fin février 2025″, insistant sur la nécessaire distribution d’eau potable avant le mois de Ramadhan prochain et l’impératif de mettre fin au problème de la pénurie d’eau au niveau des grandes villes.
L’entrée en production avant fin février de ces cinq nouvelles usines portera la part de l’eau dessalée dans l’alimentation en eau potable à 42% contre 18% actuellement. Les capacités de dessalement passeront quant à elle de 2,2 millions de m3 par jour à 3,7 millions de M3 par jours.
A l’horzion 2030, cette part d’eau dessalée sera portée à 60% avec l’achèvement des six nouvelles usines projetées, soit 5,5 millions de m3 par jour. Ces nouvelles stations devraient être réalisées à Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Tizi-Ouzou, Jijel et Skikda.