Le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a reçu, samedi, Mme Saâda Arbane, dans le cadre des efforts de l’Observatoire visant à l’accompagner suite à son affaire qui a suscité un grand intérêt à l’échelle nationale et internationale, indique un communiqué de cette instance.
Lors de cette rencontre, tenue au siège de l’ONSC, M. Benbraham a souligné son engagement à « suivre les affaires ayant trait aux droits individuels et collectifs », insistant sur « l’impératif d’apporter tout le soutien nécessaire à quiconque se trouve confronté à une Injustice », selon le communiqué, repris par l’agence APS.
La rencontre a également porté sur « les voies de renforcement de la solidarité au sein de la société pour surmonter cette étape de manière juste et équitable », selon la même source. Mme Saâda Arbane a, à cette occasion, exprimé « toute sa reconnaissance pour le soutien qu’elle a reçu de la part des différentes catégories de la société », soulignant « l’importance du rôle de la société civile pour faire face à ce genre d’affaires ».
Cette rencontre intervient après une importante activité organisée par l’Observatoire en collaboration avec le Conseil national de l’Ordre des médecins d’Algérie, axée sur « la déontologie juridique et médicale dans le cadre du secret médical ». Au terme de la rencontre, M. Benbraham a affirmé que de telles affaires permettaient de « réaffirmer l’importance de la solidarité », rappelant « l’engagement de l’Observatoire à soutenir les causes justes et à accompagner les individus lésés pour parvenir à des solutions qui leur rendent justice », conclut la même source.
Une action en justice intentée contre l’écrivain Kamel Daoud
Le 21 novembre dernier, l’avocate Fatma Zohra Benbraham a révélé, jeudi à Alger, qu’une action en justice a été intentée devant le Tribunal d’Oran contre l’écrivain Kamel Daoud pour avoir exploité dans son dernier ouvrage intitulé « Houris », l’histoire de la vie personnelle d’une victime du terrorisme, Saâda Arbane, et violé les valeurs et la mémoire du peuple algérien.
Lors d’une conférence de presse, Me Benbraham a affirmé que l’écrivain Kamel Daoud « a volé la personnalité, l’histoire et les propos de ma cliente et publié le roman +Houris+ sans aucune considération pour ses souffrances et les tourments endurés ».
Elle a déclaré avoir « déposé une plainte auprès du même tribunal au nom des disparus du terrorisme et de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) représentée par Mme Zahra Flici », soulignant que le succès littéraire du concerné et le prix Goncourt qu’il a remporté récemment « se sont faits au détriment des souffrances de nombreuses victimes. »
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