La scène musicale algérienne perd un grand artiste. Le chanteur algérien d’expression kabyle Cherif Hamani est décédé, ce vendredi, à l’hôpital Avicennes à Bobigny (France), à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie.
« C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père bien-aimé, l’artiste cherif Hamani. Il a quitté ce monde le 20 Octobre 2023 », annonce sa famille dans un communiqué publié sur la page officielle sur Facebook du défunt artiste.
La famille du chanteur précise qu' »une cérémonie sera organisée pour lui rendre un dernier hommage, elle vous sera communiqué sur cette même page » (Page Facebook du défunt artiste).
Cherif Hamani est né en 1956 dans la commune d’Aït Mahmoud, à Béni-Douala (wilaya de Tizi-Ouzou). En 1974, Chérif Hamani se fit connaître du grand public en participant à l’émission de Belhanafi et Acherouf Yidir consacrée aux jeunes talents et aux chanteurs amateurs sur la chaîne 2 de la radio algérienne. De 1972 à 1973, il fréquenta régulièrement le conservatoire d’Alger, qui lui offrit l’occasion de rencontrer les plus grands noms de la chanson kabyle et kabylo-chaâbi.
Cherif Hamani laisse derrière lui un héritage musical riche et apprécié. Il était une figure emblématique de la musique kabyle, reconnue pour sa voix puissante et ses paroles poignantes. Tout au long de sa carrière, il a contribué à préserver et à promouvoir la culture Amazigh à travers ses chansons touchantes. Sa musique a touché le cœur de nombreuses générations. Ses chansons abordaient des thèmes variés, allant de l’amour à la lutte pour les droits et la justice, reflétant ainsi les préoccupations de la société.
Le chanteur laisse un vide dans la scène musicale algérienne, mais son héritage perdura à travers ses chansons intemporelles. Ses mélodies continueront d’inspirer et d’évoquer des émotions chez ceux qui les écoutent, tout en rappelant l’importance de préserver la riche culture Amazigh.
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