L’ex-président de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), Cherif Mellal, a été condamné dimanche à une peine de 18 mois de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour « atteinte à l’intégrité nationale ». Cette décision fait suite à un procès qui a eu lieu le dimanche 8 octobre. Le parquet avait initialement requis une peine beaucoup plus lourde, demandant 5 ans de prison.
Cherif Mellal se trouve en détention depuis le 19 janvier de l’année en cours, incarcéré à la prison d’El Harrach. Les accusations portées contre lui reposent sur l’article 79 du Code pénal algérien, qui stipule que « quiconque (…) a entrepris, par quelque moyen que ce soit, de porter atteinte à l’intégrité du territoire national, est puni d ‘un emprisonnement d’une durée d’un à dix ans et d’une amende de trois mille (3.000) DA à soixante-dix mille (70.000) DA (…) ».
Durant son procès, Cherif Mellal a nié tout lien avec le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), une organisation classée terroriste par les autorités algériennes depuis mai 2021. Il a également réfuté toute proximité avec le président de cette organisation, Ferhat Mehenni.
La destitution de Cherif Mellal de la présidence de la JSK remonte à septembre 2021, à la suite d’un bras de fer avec son successeur, Yazid Yarichène. Ce dernier a ensuite organisé la vente du club à l’opérateur de téléphonie mobile public, Mobilis.
Sous la présidence de Cherif Mellal, de février 2018 et septembre 2021, la JSK a remporté une coupe de la Ligue et a perdu une finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).
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