Grimpeur de palmiers: L’UE finance un projet visant à professionnaliser le métier

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L’Union européenne finance un projet visant à professionnaliser le métier de grimpeur de palmiers (PGP) dans le cadre du Programme d’Actions Pilotes pour le développement rural et l’agriculture (PAP-ENPARD).

« Alors que les plantations phœnicicoles se développent, l’économie de la datte est gravement menacée par le manque de travailleurs qualifiés pour soigner le palmier, base essentielle de l’agriculture saharienne. Ce métier dangereux, sans cadre juridique approprié, équipé d’un outillage archaïque, quasiment exclu de la formation professionnelle, n’attire pas de vocations. Il a besoin d’être revivifié », indique l’UE dans un communiqué.

C’est dans cette optique, qu’un Projet de Professionnalisation des Grimpeurs de Palmiers (PGP) financé par l’Union européenne dans le cadre du Programme d’Actions Pilotes pour le développement rural et l’agriculture (PAP-ENPARD) a démarré fin décembre 2017.

Selon la même source, les activités ont débuté par deux rencontres préparatoires avec les acteurs locaux (le 24 janvier 2018 à Touggourt et le 1er  février 2018 à Adrar), suivies d’un atelier national de démarrage, qui s’est tenu à Alger le 7 février 2018 avec de nombreux représentants de l’agriculture saharienne des régions de Ouargla, El Oued et Adrar (les wilaya pilotes retenues dans le projet) ainsi que des représentants de parties prenantes (Ministère de l’agriculture, compagnies d’assurances).

« La rencontre a permis de présenter le projet tout en faisant le point sur les synergies possibles avec d’autres programmes, passés ou en cours de réalisation, sur les personnes ressources et les services qu’il serait utile d’associer au projet. Les participants ont également exprimé des recommandations méthodologiques fondées sur leur propre expérience », précise-t-on.

En fait, le PGP est mis en œuvre par l’association Biodiversité Echanges et Diffusion d’Expériences (BEDE), en collaboration avec l’Association de Réflexion, d’Echanges et d’Action pour l’Environnement et le Développement (AREA-ED), et le concours de l’INRAA.

Soutenu pendant deux années (2018-2019), il a pour but de livrer une proposition de cadre juridique spécifique aux grimpeurs de palmiers, établir un dispositif de formation des grimpeurs adapté aux besoins, amorcer un processus d’expérimentation/validation d’outils de travail modernes par les praticiens eux-mêmes et contribuer la structuration économique et sociale des grimpeurs en encourageant la création d’entreprises et d’organisations socio professionnelles.

L’UE tient à expliquer que le projet PGP est basé sur l’inclusion et la participation des acteurs locaux de la filière datte : travailleurs du palmier sans terres, propriétaires de palmeraies, organisations de la société civile, chambres d’agriculture, antennes institutionnelles locales (stations de recherche, centres de formation, services agricoles, collectivités locales…). Ce cadre participatif contribue ainsi à renforcer les acteurs locaux à travers les actions communes au profit des grimpeurs de palmiers.

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