La cour d’Alger a reporté, aujourd’hui, l’examen de trois dossiers distincts des principaux lieutenants d’El Para qui avaient précédemment participé à un certain nombre d’opérations terroristes à grande résonance médiatique, telles que l’enlèvement de touristes allemands et suisses, rapts, trafic d’armes, évasion massive des détenus de Tazoult, etc.
Le premier dossier concernait quatre inculpés, en détention actuellement, en l’occurrence N. Attia, K. Abdelmajid, B.B. et B. Abdelbasset, qui doivent répondre de chefs d’inculpation de constitution de groupes terroristes, opérations à l’étranger, trafic d’armes, enlèvements de ressortissants étrangers et participation à un groupe terroriste armé dont le but de semer la terreur parmi la population, de créer une atmosphère d’insécurité, de porter atteinte à la sécurité de l’État et de ses biens, le vol au moyen d’armes, répandre le massacre parmi les citoyens et approvisionner le groupe terroriste.
Les quatre suspects ont participé à l’enlèvement des 32 touristes allemands dans le sud algérien, mais aussi à l’attaque de la prison de Tazoult, dix années auparavant, et procédé à des rapts et à des opérations de trafics d’armes. Ils ont également participé à plusieurs embuscades meurtières contre les éléments de l’Armée algérienne.
Le deuxième dossier concerne le suspect (J. Kamal), dit «Abu Abdul Jalil», également connu sous le nom de «bras droit d’El Para», qui croupi aussi dans un établissement pénitentiaire. Il est jugé pour constitution d’un groupe terroriste armé dont le but est de semer la terreur parmi la population, création d’une situation d’insécurité, agressions physiques ou morales contre des personnes, en mettant en danger leurs libertés et leur sécurité, et en compromettant leurs biens, attaque criminelle contre des biens publics et privés et appropriation illégale, attaques contre les institutions publiques, mise en danger de la vie d’agents et détention d’armes prohibées.
Quant au troisième dossier qui a été reporté, il est lié à Z. Kamal, plus connu sous le surnom de « Ishak ». Celui-ci est poursuit pour constitution d’un groupe terroriste armé, possession d’armes, de munitions et d’explosifs interdits sans l’autorisation des autorités compétentes, ainsi que de meurtre avec préméditation. L’accusé (Z. Kamal) a admis avoir participé à la rébellion qui a abouti à l’évasion spectaculaire de près de 1000 prisonniers de Tazoult, en fin 1993.
