Le ministre de la communication Ammar Belhimer a fait état jeudi de plus de 50 chaines TV qui ne sont pas agrées et qui diffusent des programmes à destination de l’Algérie.
Même si le ministre ne le dit pas clairement, Ces chaines de télévision « offshore », qui n’ont aucune existence juridique, autrement dit « hors la loi », échappent totalement au contrôle des autorités.
A cet effet, Ammar Belhimer a indiqué que la réforme du secteur « favorisera l’accompagnement des chaînes privées avec un arsenal juridique algérien et permettra à Alcomsat-1 d’optimiser et de développer ses services et les capacités de son exploitation ».
A ce propos, il a mis l’accent sur l’importance de la « domiciliation juridique » des chaînes privées et « l’algérianisation » des activités médiatiques dites « de droit étranger ».
M. Belhimer a fait part de « 6 chaînes seulement ayant reçu un agrément provisoire pour l’ouverture de bureaux de presse et d’information pour les représenter en Algérie », estimant que « dans une telle situation, le nombre des fonctionnaires du bureau ne doit pas dépasser 14 employés ».