Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a indiqué ce vendredi, lors de son intervention devant les membres de la commission des affaires juridiques et administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial du Conseil de nation que l’Algérie a vécu, ces dernières années, une douloureuse période ou des forces extra constitutionnelles se sont emparées de la décision politique fragilisant ainsi la cohésion nationale et mettant en péril la sécurité nationale et l’intégrité territoriale.
Durant cette période, soutient-il, la corruption était érigée en véritable système de gouvernance qui a mis à plat les institutions de l’État en ouvrant grandes les portes à toutes les dérives et dépassements de toutes sortes.
Pour le premier ministre, le projet de loi portant révision constitutionnelle se veut justement une rupture totale avec l’ancien système et ses pratiques qui ont gangrené le pays et une réforme globale de l’État et de ses institutions. « Le projet de loi portant révision constitutionnelle constitue une rupture totale avec les pratiques du passé tant en termes d’élaboration que de contenu » a-t-il affirmé à ce propos, en ajoutant que cette nouvelle constitution constitue une réponse aux revendications du peuple à édifier un véritable État démocratique moderne basé sur l’alternance au pouvoir, la justice et le respect des droits et libertés du citoyen.