Nour-Eddine Boukrouh : « Où a-t-on vu un appel de ma part à ne pas jeûner cette année ? »

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Mis au pilori, voué aux gémonies et même menacé de mort  par  des  esprits étroits et rétrogrades à cause de son analyse publiée le 8 de ce mois intitulée « Coronavirus et Civilisations » traitant en substance de l’histoire et du devenir du monde musulman, Nour-Eddine Boukrouh a riposté hier dans une contribution intitulée « Le Mufit malgré lui » où il a apporté des précisions aux interprétations diverses qui  ont été données à son analyse.

Se basant sur un paragraphe de son analyse du 8 avril, partagé et commenté de façon virale sur les réseaux sociaux, tout le monde (démocrates, islamistes…) ont vu dans sa contribution un appel à sursoir cette année au jeûne de mois de Ramadhan au motif du Coivd-19. Chose dont se défend-il parce que son analyse  contient pas une telle Fetwa,d’autant plus qu’il n’a aucune prétention de jouer au Mufti.

 «  Je me suis retrouvé sous un déluge de critiques, d’insultes et de menaces de mort provenant de mon pays et de l’étranger parce ce que j’aurais commis le sacrilège d’appeler à une suspension de l’obligation religieuse de jeûner à cause du covid19, une idée aussi farfelue que sans précédent dans l’histoire millénaire de l’islam » écrit-il dans sa réponse. Pour lui le paragraphe incriminé n’est en rien une fetwa encore moins un appel à suspendre le jeûne mais tout simplement une opinion sur les  incidences du coronavirus sur le jeûne inspirée d’ailleurs des postions d’El-Azhar, l’une des autorités les  plus qualifiées  au monde en matière  de fatwas.
« Si les « Infidèles » (les adeptes des quatre autres civilisations-religions) ne règlent pas son compte au Covid-19 d’ici le ramadhan, soit dans 15 jours, le vieux savoir religieux invariable en tout temps et tout lieu sera confronté à un sérieux embarras : consentir à la suspension du jeûne

cette année car un gosier sec favorise l’implantation du virus, ou la refuser et braver le risque d’une plus large contamination des musulmans et des non-musulmans qui vivent ensemble presque partout. Qu’est-ce qui doit primer ? La vie d’un nombre indéterminé d’êtres humains ou une prescription religieuse ? » dit en effet, le paragraphe à l’origine de cette levée de boucliers.  Comme on peut le lire clairement, le paragraphe anticipe une situation mais n’appelle nullement à annuler le jeûne.

Ceux qui ont travesti les propos de Boukrouh et ont fait volontairement ou involontairement dans la désinformation  ont d’autres objectifs que le débats d’idées.  « Il a suffi d’un désinformateur zéro pour que des essaims de mouches électroniques prennent d’assaut ma page, d’un premier « bêêê » ovin pour que des milliers de moutons de Panurge se mettent à bêler et à chevroter dans ma direction dans le but de faire de moi un mouton noir, un excommunié, un individu maudit par sa communauté » dit très jutement Boukrouh dans ce sens.

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