Comme attendu le premier vendredi de l’an II de la révolution du sourire a rassemblé des foules dans plusieurs villes du pays, battant ainsi en brèche les prévisions de ceux qui prédisaient que les rumeurs folles ciruculant sur le coronavirus vont dissuader beaucoup de gens à prendre part aux manifestations. Pour ce 54e vendredi consécutif du Hirak, les Algériennes et Algériens son sortis encore une fois en masse pour dire leur soif de changement et de liberté.
Dans plusieurs villes du pays,à l’exemple d’Alger, Oran, Saïda, Tizi-Ouzou, Skikda, Mostaganem, Béjaia, Ouargla,Bouira, Tiaret … les rues ont vibré, pendant plus de deux heures au rythme des chants, cris et slogans de toutes couleurs entonnés joyeusement et parfois avec colère par les manifestants.
Hormis quelques interpellations enregistrées dans certaines villes comme Alger et Saïda, les marches se sont déroulées sur l’ensemble du territoire national de manière pacifique contrairement à la marche –anniversaire du 22 février passé où des heurts violents ont été enregistrés à Alger entre les manifestants et les forces de l’ordre
En écho à l’épidémie de coronavirus qui met sous tension, ces jours-ci, tous les pays du monde, les hirakistes ont brandi et scandé plusieurs slogans où apparait le nom du virus. « Coronavirus, système dégage », « Dawla madania ya Corona » « Makench Corona, Kayen li sarqouna » (Il n ya pas de coronavirus, il y a ceux qui nous ont ruiné)….
Outre ses slogans conçus en rapport à l’actualité, les manifestants ont réitéré avec insistance les slogans phares du Hirak se à la libération des détenus d’opinion, au changement radical du pouvoir ainsi qu’à la consécration d’un état de droit où l’ indépendance de la justice et la liberté de la presse ne seront pas de vains mots.