La Coordination nationale des enseignants du primaire, déçue par sa rencontre, jeudi passé, avec les responsables du ministère de l’Education, a décidé de maintenir sa grève cyclique de trois jours consécutifs par semaine, de bloquer les compositions du premier trimestre, de saisir par écrit le premier ministre et d’organiser un sit-in, lundi, devant l’annexe du ministre de l’Education nationale à Ruisseau (Alger).
C’est ce qui est annoncé dans le communiqué publié par la coordination à l’issue de sa réunion infructueuse avec la tutelle. En plus de 13 heures de négociations, note le communiqué, tous les principaux points soulevés pour résolution, n’ont reçu aucune réponse claire et satisfaisante, hormis de vagues promesses et des justifications prétextant que la majorité de ces revendications ne sont pas du ressort de la tutelle.
Qu’il s’agisse du dossier logements, de la révision de la loi sur la retraite, de l’introduction de la spécialisation dans le cycle primaire, du rattachement des écoles primaires au ministère de l’éducation ou encore de la consécration de la parité dans les trois paliers de l’éducation en termes de classification et de volume horaire … aucune de ces revendications n’a trouvé d’écho favorable pouvant atténuer de l’irritabilité des grévistes.
Les quelques revendications prises en compte à l’exemple de celle relative aux sanctions pour tout directeur ou inspecteur qui fera preuve d’autoritarisme ou d’arbitraire dans l’exercice de ses fonctions, sont en deçà ou en dehors des vraies attentes de ces enseignants qui ont choisi une période des plus sensibles de la vie politique nationale pour faire exploser leur colère.