Il aura lieu la fin de l’année : colloque international sur feu Hocine Ait Ahmed

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Un Colloque international sur le moudjahid Hocine Ait Ahmed, fondateur et ancien président du FFS sera organisé par l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou avant la fin de l’année en cours a annoncé, Youcef Aouchiche, président de l’APW de Tizi-Ouzou lors de son intervention à l’occasion de la session ordinaire de cette Assemblée. De nombreuses personnalités nationales et étrangères ont été contactées par les organisateurs afin de prendre part audit colloque. Il sera question, lors de ce colloque, d’aborder le parcours de Hocine Ait Ahmed, notamment son engagement dans le mouvement national à la fin de la seconde guerre mondiale, son adhésion au PPA/MTMD, le rôle majeur joué dans la création et l’organisation de l’Organisation spéciale (OS), le vol de la banque d’Oran, son emprisonnement en France aux côtés de Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf et Mohamed Khider, ses contributions écrites aux membres du GPRA et enfin son opposition au clan d’Oujda à l’indépendance du pays.

Hocine Ait Ahmed est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la guerre ainsi que son livre autobiographique «Mémoires de combattant». Dès l’âge de 15 ans, il rejoint le PPA, dont il devint rapidement un des dirigeants les plus en vue. Membre fondateur de l’OS, c’est à ce titre qu’il présente en 1947 au Comité central du parti réuni à Zeddine le rapport du même nom, où il démontra l’inéluctabilité de la lutte armée et définit les meilleurs moyens pour la réussite de celle-ci. Exilé au Caire, il fait partie des neuf (9) dirigeants du FLN historique dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant toutes les années de lutte pour l’indépendance. Hocine Aït Ahmed démissionne du GPRA et de tous les organes du nouveau pouvoir au lendemain de l’indépendance lors de la crise dite de l’été 1962 mais garde son mandat de député à l’Assemblée constituante où il mène un travail acharné pour le pluralisme et la démocratie.

Mis en minorité, il crée en septembre 1963, le FFS, qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du parti unique. Arrêté et condamné à mort en 1964, il s’évade de la prison d’El Harrach le 1er mai 1966. Exilé en Suisse il ne retourne en Algérie qu’après les années d’ouverture en 1990 mais quitte de nouveau son pays après l’assassinat de Boudiaf, en 1992. Il revient par la suite à plusieurs reprises en Algérie, notamment à l’occasion du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération (1er novembre 1954), et lança plusieurs initiatives politiques de sortie de crise qui seront rejetées ou simplement ignorées par le pouvoir en place.

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