L’organisation nationale des moudjahidine (ONM) version Benelhadj a raison d’appeler à la neutralisation du parti historique le FLN pour le préserver des« agissements» pervers auquel il est soumis depuis l’indépendance du pays.
Tous les responsables qui ont eu à diriger cet illustre parti de libération ont tous ou presque dévoyé sa mission originelle de construire un pays moderne. A ce jour encore, l’autoproclamé SG du FLN, Mohamed Djemai au même titre que tous ces prédécesseurs, Belkhadem, Saadani Ould Abbes, en est la preuve concrète de cette descente aux enfers d’un parti qui avait pourtant réuni tous les Algériens lors de la guerre de libération.
Son discours d’arrière garde et sa posture réactionnaire ont achevé de le trahir. Il n’ existe aujourd’hui qu’a travers ses attaques virulentes et récurrentes contre les partis de l’opposition qui se démènent pour trouver une issue politique consensuelle au pays et ne suggère rien d’autre que de s’aligner sur les tenants du pouvoir actuel du moment.
Depuis son intronisation douteuse à la tête du parti en l’absence des vrais militants du parti, il ne rate aucune occasion pour descendre en flammes des partis de l’opposition à croire que c’est son seul programme.
Dans une conférence de presse qu’il animé ce jeudi, Mohamed Djemai a exprimé le «soutien absolu» de son parti aux «solutions» que propose le chef d’Etat major de l’Armée à la crise politique estimant que leur « refus serait une aventure» pour l’avenir du pays.
Le nouveau SG du FLN s’est attaqué a ceux qui proposent une autre alternative que celle du patron de l’ANP : «Quelques groupuscules tentent de s’en prendre au général de corps de l’armée et porter atteinte à la profondeur de la relations qui lie l’armée et son peuple. Or, le peuple sait que ceux qui éprouvent de la haine pour l’armée et essayent de ternir la réputation de son commandement figurent dans la case des ennemis de l’Algérie», soutient-il.
Selon lui, les solutions à la crise ne peuvent êtres que «constitutionnels et qu’il faille répondre favorablement à l’appel à un dialogue crédible du commandement de l’armée pour qu’il soit conforme avec les revendications du peuple». Il s’en est pris ensuite à ceux qui, d’après lui, veulent «tromper le peuple avec leurs positions», dans une allusion aux partisans d’une transition démocratique.
