Bensalah et Bedoui partiront après le Ramadhan: Un présidium pour diriger le pays

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Les hautes autorités ont donné leur accord et validé un processus démocratique qui devrait conduire le pays vers la deuxième République. Ce processus démarrera dès la fin du mois de ramadhan. Parmi les points essentiels de ce plan décliné en quatre étapes, le gouvernement Bedoui  partira après le mois de ramadhan qui s’achève le 5 ou 6 juin prochain.

Le départ de l’Exécutif sera suivi quelques jours plus tard par celui d’Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat par intérim. Un gouvernement de technocrates sera appelé à gérer la période de transition en l’absence d’un consensus sur les personnalités intègres et propres tels qu’exigé par le peuple.

Quand à la haute fonction du chef de l’Etat elle sera dirigée par un trio de personnalités parmi lesquelles Taleb El Ibrahimi. Du coup, l’élection présidentielle ne se tiendra pas à la date fixée au 4 juillet,  avons-nous appris de sources sûres.

Ce scénario envisagé par les hautes autorités du pays a été validé et son exécution n’est plus qu’une question de semaines. Car la situation actuelle ne permet pas de chambouler les échéances à venir comme le mois de ramadhan, les examens scolaires prévues au mois de juin et la rentrée scolaire 2019/2020 qu’il faut d’ores et déjà préparer.

La tâche du nouveau gouvernement, composé exclusivement de technocrates, sera de gérer uniquement les affaires courantes du pays. Il n’aura aucune emprise sur les grandes décisions engageant le pays. C’est le présidium qui sera chargé de conduire la période de transition qui ne dépassera pas les 12 mois et c’est à elle qu’incombera aussi la tâche d’insuffler un nouveau souffle au pays en engageant un dialogue avec les partis politiques, les organisations de masses, les syndicats et les représentants de la société civile.

De ce dialogue se dégagera ensuite les grandes décisions, telles la date de l’élection présidentielle, la remise à plat des textes majeurs, (constitution, loi électorale, et loi sur les partis).

A travers cette démarche, les hautes autorités comptent faire baisser la pression populaire  pour se concentrer uniquement sur les échéances à venir et éviter une révolte populaire, aux conséquences imprévisibles. Et aussi, à l’ANP de s’y exposer davantage, durant cette période de transition qui va prendre fin avec la proclamation de la IIe République.

L’Algérie va ainsi sortir aisément de la crise politique et institutionnelle dans laquelle elle se trouve. Elle va devoir prendre des mesures qui évoquent l’extraction d’une dent de sagesse, à la racine de la crise actuelle provoquée par le président déchu, son entourage et ses relais.

 La première étape de cette transition devrait permettre d’atteindre, dans chacun des domaines, des objectifs précis selon des calendriers définis de manière à assurer à la fin de cette étape de transition aussi poussée que possible une issue favorable acceptée par tout le monde. La période  de transition va durer 12 mois, avec à terme la tenue de l’élection présidentielle.

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