Fuite de gaz: L’APOCE demande l’installation de détecteurs

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L’association nationale pour la protection du consommateur (APOCE) a envoyé officiellement une demande à l’autorité de régulation de l’électricité et du gaz en l’interpellant d’intervenir auprès de la société algérienne d’électricité et de gaz, pour l’installation de détecteurs de fuites de gaz chez les abonnés. L’association propose également que le coût de ce détecteur soit payé sur 24 mois, soit (08) factures.

Une explosion de gaz est un accident qui se produit lorsque le mélange carburant-comburant se situe dans les limites d’explosivité dans l’air et que le mélange est mis à feu de manière fortuite (enclenchement du chauffage, allumage de l’éclairage, sonnerie…) ou intentionnelle (suicide ou attentat).

Afin d’éviter ces accidents dont les conséquences peuvent être catastrophiques, on incorpore dans les gaz domestiques (gaz de ville, gaz naturel, butane, propane…) des molécules odorantes à l’état de traces (éthanethiol, éthylmercaptan, tétrahydrothiophène…).

Le gaz qui peut s’accumuler dans des espaces confinés (caves, égouts, habitations…), parfois en quantités importantes, provoque des explosions dévastatrices qui peuvent détruire des quartiers entiers. Même s’ils ne sont pas détruits par l’explosion, les bâtiments peuvent subir une déformation irrémédiable de leur structure et doivent être démolis.

À Tlemcen, le 25 mai 2012, sept étudiants de l’École Préparatoire en Sciences et Techniques aux Grandes Écoles d’Ingénieur (CPGE) et une employée des œuvres sociales ont été tués lors d’une explosion de gaz qui a soufflé littéralement le restaurant de la cité universitaire Bekhti-Abdelmadjid, située au centre-ville de Tlemcen, au moment où ils étaient attablés pour le dîner, à 19h40. L’accumulation de gaz au niveau du vide sanitaire situé près de la cuisine serait à l’origine de la très forte déflagration entendue d’ailleurs à plusieurs kilomètres à la ronde, provoquant l’effondrement total de l’édifice qui a enseveli les malheureux étudiants et la travailleuse affectée à la cuisine. Même les poutres et les murs des installations annexes ont été fissurés, ce qui démontre que l’explosion a été très forte, endommageant de nombreux équipements. Les étudiants, ayant senti l’odeur du gaz 15 jours avant la catastrophe, dénoncent un laisser-aller total de la part de la direction qui a été avertie.

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