L’Algérie réaffirme son engagement dans la lutte contre la corruption

Date:

Alger a accueilli, dimanche 20 juillet, la Journée africaine de lutte contre la corruption. Lors de la cérémonie d’ouverture, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Mme Salima Mousserati, a mis en avant l’implication de l’Algérie dans ce domaine, en soulignant l’engagement des autorités à agir avec constance dans ce combat.

Selon Mme Mousserati, « l’organisation par l’Algérie de cette rencontre africaine illustre une nouvelle fois son engagement constant dans la lutte contre le fléau de la corruption et la consécration de la transparence, de la probité et de la bonne gouvernance », des principes qui, comme elle l’a rappelé, ont été « érigés en priorités par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dès son élection ».

Elle a également indiqué que le chef de l’État considère la récupération des avoirs comme « un devoir souverain non négociable, partant du principe que les deniers publics appartiennent au peuple et que toute tentative de détournement ou de transfert illicite de ces derniers constitue un crime à la fois contre l’Etat et contre la société ».

Mme Mousserati a présenté les efforts menés par l’Algérie pour promouvoir la prévention et la lutte contre la corruption à l’échelle continentale. Elle a évoqué « plusieurs initiatives et une vision claire fondée sur le renforcement de la coopération régionale et l’échange d’expertises ».

Elle a rappelé qu’« Algérie a veillé, depuis son adhésion à la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, à jouer un rôle clé dans l’activation des clauses de cet instrument, en contribuant au développement des cadres juridiques et institutionnels de lutte contre la corruption au niveau du continent ».

La Haute autorité a également souligné que « l’Algérie veille à apporter un soutien constant à l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique » et à « partager son expérience nationale en matière de transparence et de contrôle avec ses partenaires africains », dans le cadre de son « engagement à ancrer les principes de transparence et de bonne gouvernance et à construire un système africain unifié et efficace en matière de prévention et de lutte contre la corruption ».

Mme Mousserati a en outre insisté sur « l’importance de poursuivre les efforts collectifs en Afrique, à travers le renforcement des mécanismes de coopération, notamment pour la récupération des fonds détournés, l’échange d’informations, l’entraide judiciaire et l’activation des accords bilatéraux et multilatéraux ».

Elle a également plaidé pour « le principe d’une Afrique unie contre la corruption », par « l’ancrage de la culture de la probité au sein de ses sociétés ». À ce titre, elle a appelé à « asseoir des mécanismes efficaces et innovants qui permettent aux pays africains de tracer et de récupérer les fonds détournés, en vue de financer des projets de développement au service des citoyens africains », en précisant que ces projets pourraient « rétablir la confiance dans les institutions de l’Etat ».

Share post:

Info en continu

Articles associés
Related

Algérie : Une source du MAE répond au ministre français de l’Intérieur

Une source responsable du ministère des Affaires étrangères a...

Le président Tebboune s’entretient avec son homologue zimbabwéen

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est...

Monder Bouden élu secrétaire général du RND

M. Monder Bouden a été élu à l'unanimité, samedi...