Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé jeudi à 44.835 martyrs et 106.356 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, au moins trois massacres sionistes ont été commis à Ghaza faisant 30 martyrs et 99 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures. Un précédent bilan faisait état de 44.805 martyrs et 106.257 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Le bilan des journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre s’alourdit à 193
Le bureau des médias à Ghaza a annoncé mercredi que le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre était passé à 193, suite à la mort en martyre de Imene Hatem Echenti dans un bombardement sioniste qui a visé son domicile dans le centre de Ghaza.
Selon le bureau des médias, la journaliste Imene Hatem, qui travaillait dans la radio « Sawt Al-Aqsa », est tombée en martyre dans un bombardement des forces d’occupation sioniste contre son domicile à Cheikh Radwane, dans le centre de la bande de Ghaza.
Au moins 193 journalistes et professionnels des médias font partie des 44.835 Palestiniens tombés en martyrs à Ghaza depuis le début de la guerre génocidaire sioniste le 7 octobre 2023 à Ghaza.
Les journalistes du territoire palestinien sont confrontés à des risques particulièrement élevés, lorsqu’ils exercent leur travail au milieu d’attaques terrestres et aériennes sionistes.
L’AG de l’ONU adopte à une très large majorité une résolution en faveur d’un cessez-le-feu à Ghaza
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté à une très large majorité, mercredi , un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu « immédiat » et « inconditionnel » dans la bande de Ghaza et réaffirmant le caractère central du rôle joué par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) en matière d’aide humanitaire au profit des civils palestiniens.
Le texte, adopté lors de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU, a été proposé par le groupe des Etats arabes aux Nations unies, le Mouvement des non-alignés (MNA) et l’Organisation de coopération islamique (OCI).
La résolution qui a recueilli 158 voix pour, 9 contre et 13 abstentions, « exige un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent ». Elle invite toutes les parties concernées à respecter « pleinement les obligations que leur impose le droit international à l’égard des personnes qu’elles détiennent, notamment en libérant toutes celles qui sont détenues arbitrairement
Réagissant à propos de ce vote, le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné que l’adoption de cette résolution « reflète la volonté de la communauté internationale de mettre fin à la catastrophe humanitaire et au génocide (sioniste) auquel est confronté le peuple palestinien » notamment à Ghaza.
Il a ajouté que le texte « souligne l’importance de mettre en œuvre la résolution 2735 du Conseil de sécurité de 2024, qui stipule un cessez-le-feu immédiat, et appelle le secrétaire général des Nations unies à établir de nouveaux mécanismes de responsabilisation et à soutenir la mise en œuvre de la résolution ».
Le 20 novembre dernier, le Conseil de sécurité avait échoué à adopter une résolution sur un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne en raison du véto opposé par les Etats-Unis. Le projet de résolution, préparé par les dix Etats membres non permanents du Conseil de sécurité, a recueilli 14 voix pour, zéro abstention et une contre, celle des Etats-Unis.
Pratiquement aucune aide dans le nord de Ghaza depuis plus de 66 jours
La situation humanitaire reste « catastrophique » dans le nord de la bande de Ghaza où la population n’a reçu pratiquement aucune aide depuis plus de 66 jours, alors que les frappes sionistes contre l’enclave palestinienne continuaient d’affecter durement des milliers de personnes, a déploré le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
« Les forces (sionistes) ont continué à imposer un siège renforcé sur Beit Lahiya, Beit Hanoun et certaines parties de Jabalya, laissant entre 65.000 et 75.000 personnes sans accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité ou à des soins de santé fiables, alors que de nombreuses victimes continuent d’y être signalés », a détaillé l’OCHA dans son dernier rapport de situation humanitaire sur l’enclave palestinienne.
L’aide vitale aux zones assiégées du gouvernorat de Ghaza Nord a été largement bloquée au cours des deux derniers mois. Dans ce climat de pénuries et de survie, des déplacements forcés à grande échelle de Beit Lahiya ont été signalés au cours de la semaine dernière, dont 5.500 personnes déplacées de force le 4 décembre de trois écoles de Beit Lahiya vers la ville de Ghaza, selon OCHA.
Par ailleurs, l’OCHA signale que de graves problèmes d’accès continuent d’empêcher les partenaires de l’ONU de procéder à des contrôles suffisamment réguliers pour détecter les cas de malnutrition qui nécessitent un traitement.
Les agences humanitaires ont tenté, entre le 1er et le 9 décembre, d’atteindre les zones assiégées de Jabalya, Beit Lahiya et Beit Hanoun à 17 reprises, dont 16 ont été refusées et une a été entravée, a ajouté le bureau des affaires humanitaires de l’ONU. La mission entravée a eu lieu le 1er décembre, avec le déploiement d’une équipe médicale d’urgence à l’hôpital Kamal Adwan et « l’évacuation des patients après de longs retards ».
Ces restrictions interviennent alors que « les niveaux de faim, de dévastation et de destruction à Ghaza (…) sont pires que jamais auparavant ». Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), les marchés sont vides, il n’y a pratiquement pas de nourriture qui arrive, et les conditions météorologiques qui s’aggravent obligent les Palestiniens à « une lutte quotidienne pour la survie ».
L’Irlande annonce son soutien à la plainte de Pretoria devant la CIJ contre l’entité sioniste
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a annoncé que le gouvernement de son pays avait décidé de soutenir la plainte disposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l’entité sioniste pour ses crimes de guerre et contre l’humanité dans la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023.
Précisant que cette demande sera présentée devant la CIJ avant fin décembre courant, le chef de la diplomatie irlandaise a noté mercredi que « cette démarche est conforme à la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide adoptée pour la première fois par l’Assemblée générale de l’ONU, le 10 décembre 1948 ».
Il a souligné, dans ce contexte, que « l’entité (sioniste) inflige au peuple palestinien une punition collective dans la bande de Ghaza », rappelant que cette politique a fait plus de 44.000 martyrs et déplacé de force près de deux millions de Palestiniens.
Et de préciser : « En rejoignant l’Afrique du Sud, l’Irlande demandera à la CIJ d’accélérer la procédure visant la comparution des responsables sionistes devant la plus haute juridiction onusienne ».
La Cour pénale internationale (CIP) avait émis récemment un mandat d’arrêt international contre le chef du gouvernement de l’entité sioniste le dénommé Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour leurs crimes de guerre et contre l’humanité à Ghaza.
L’ONU lance un appel visant à lever 4,1 milliards de dollars pour aider les Palestiniens en 2025
Les Nations unies et leurs partenaires humanitaires ont lancé mercredi un appel d’urgence visant à lever 4,1 milliards de dollars américains afin d’aider 3,3 millions de Palestiniens en 2025.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU a déclaré que près de 90 % des fonds demandés seraient destinés à la réponse humanitaire à Ghaza. Le reste sera utilisé en Cisjordanie, y compris à El-Qods-Est.
« La rapidité et l’ampleur des massacres et des destructions qui ont eu lieu sont sans précédent dans l’histoire récente de la bande de Ghaza. Ce nouvel appel vise à soutenir l’ensemble de la population de Ghaza – soit quelque 2,1 millions de personnes, qui ont toutes besoin d’aide humanitaire après 14 mois d’hostilités brutales », a déclaré l’OCHA.
Les humanitaires ont cependant précisé qu’il faudrait en fait bien plus que les 4,1 milliards de dollars demandés. Une réponse humanitaire à grande échelle nécessiterait 6,6 milliards de dollars.
Cet appel éclair se base sur le pronostic selon lequel les organisations humanitaires continueront à faire face à de lourdes contraintes dans leurs opérations en 2025, limitant sévèrement leurs activités.
L’OCHA a déclaré que l’entité sioniste devait prendre des mesures immédiates et efficaces pour que les besoins essentiels des civils soient satisfaits de toute urgence, notamment en levant tous les obstacles à l’acheminement de l’aide et en facilitant les opérations humanitaires telles que la distribution de biens essentiels aux Palestiniens dans le besoin.
Express DZ avec APS