Mercredi 10 avril 2024, premier jour de l’Aïd el-Fitr, une tragédie a frappé Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, avec une attaque au couteau qui a coûté la vie à un Algérien de 36 ans. Touchée au thorax et au poignet, la victime a succombé à ses blessures sur place.
Les événements ont pris place peu avant 20 heures près du Miroir d’eau, l’un des lieux de promenade les plus populaires de la ville de Bordeaux. L’assaillant a également blessé un autre Algérien âgé de 27 ans avant d’être abattu par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de s’enfuir. Heureusement, le jeune homme blessé n’est pas en danger de mort, son pronostic vital n’étant pas engagé.
D’après les premières informations relayées par des médias français tels que Le Parisien, le mobile de cette attaque serait lié à un différend sur la consommation d’alcool pendant le mois de Ramadan qui vient de se conclure. Cependant, la piste terroriste semble être écartée, car l’assaillant n’a pas proféré de propos islamistes selon les autorités.
L’identité de l’agresseur n’a pas encore été confirmée dans les premières heures suivant le drame. Toutefois, un témoin et ami de la victime, nommé Daoud, a livré un récit bouleversant des événements à Actu.fr. Selon lui, l’agresseur est apparu soudainement et a porté des coups de couteau à Daoud au niveau de la gorge et du flanc, lui ôtant la vie sur le coup.
Suite à cette tragédie, deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. La première, confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), vise à mener des investigations approfondies sur les circonstances de l’attaque. Parallèlement, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) s’attelle à déterminer les conditions exactes dans lesquelles l’assaillant a été neutralisé par les forces de l’ordre, avec l’usage de leur arme à feu.
