Inauguration prochaine à Alger de l’Institut de recherches sur le gaz : une valeur ajoutée

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L’Institut de recherches sur le gaz (GRI) du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui sera inauguré à Alger à l’occasion de la tenue du 7ème Sommet du Forum, du 29 février au 2 mars prochains, sera une valeur ajoutée pour le secteur, à travers la recherche de nouveaux outils technologiques permettant le développement de l’industrie gazière, a indiqué lundi à Alger le premier responsable de cet institut.

Invité de la radio nationale, le directeur de projet du GRI et ex-cadre de Sonatrach, Azzedine Adjeb, a souligné que l’Institut offrira « une formation de très haut niveau pour les pays du GECF » et jouera « un rôle majeur » dans ce domaine.

« Le GRI sera un hub technologique qui aura pour mission de travailler sur des projets de recherches dans le domaine du gaz et de protection de l’environnement », a-t-il ajouté.

Début 2023, une convention avait été signée entre le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et le GECF pour abriter, à Alger, le siège de l’Institut du Forum.

Abordant les enjeux du sommet du GECF d’Alger, le responsable s’attend à ce que les pays du Forum « travaillent en rangs serrés, pour maintenir les prix ainsi qu’un équilibre du marché gazier à travers le monde ».

M. Adjeb a rappelé, à ce titre, les résultats de la dernière étude Outlook du GECF sur les projections 2050, qui fait état d’une évolution dans le mix énergétique où la part du gaz passera de 23 à 26% de ce mix, tout en insistant sur le fait que le gaz est une source énergétique « très propre ».

Le responsable a, toutefois, rappelé la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables afin de réduire la consommation interne de gaz et accroitre les exportations gazières, tout en étant en mesure de produire de l’électricité. C’est « un dilemme et une équation à plusieurs leviers », a-t-il estimé.

S’exprimant sur la place de la protection de l’environnement dans les travaux du GRI, il a indiqué que l’institut a déjà tenu 15 réunions de son comité scientifique depuis sa création en 2018, annonçant, à l’occasion, que le premier projet qui sera présenté par l’institut concernera les gaz torchés.

Le responsable a également rappelé l’organisation de deux workshops par le GRI, un sur les gaz torchés (Flared gas) et l’autre sur l’hydrogène qui « devient un gaz vecteur important pour les pays du GCEF et pour l’Algérie », a-t-il souligné.

Lors du premier workshop, l’Agence spatiale algérienne (ASAL) avait présenté une communication sur une étude lancée en collaboration avec Sonatrach, en partenariat avec le GRI, dans le domaine du torchage, ayant pour but de démontrer que les quantités de gaz torchés pourront éventuellement être revues à la baisse.

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