Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, ce mercredi, une délégation composée de représentant du constructeur automobile chinois « Jac » et de la société « Emin Auto », rapporte un communiqué du ministère.
La délégation a été conduite par Qiao Wenzheng, Directeur Général de la région Afrique et Moyen-Orient de JAC, et Sahsuvaroglu Nehat, Directeur Général de la société « Emin Auto », le distributeur officiel de la marque chinoise JAC en Algérie, précise la même source.
« Le principal objectif de cette rencontre était de suivre de près l’évolution du projet d’importation et de fabrication de véhicules touristiques et utilitaires de la marque « Jac » en Algérie », selon le communiqué, qui précise que ce projet, implanté à Ain Témouchent, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le groupe chinois « Jac » et la société algérienne « Emin Auto ».
Selon les représentants de Jac et Emin Auto, cités par le communiqué, « le projet avance à un rythme soutenu. » Ils ont notamment mis en avant les progrès réalisés en ce qui concerne les infrastructures qui accueilleront les équipements nécessaires à la production de véhicules, avec un taux d’intégration de 30%, et une capacité de production totale du site estimée à 100.000 véhicules par an une fois que l’usine sera pleinement opérationnelle. Selon la même source, 40 % de la production sera destinée à l’exportation.
En outre, les discussions lors de cette réunion ont porté sur le plan d’importation des véhicules de la marque « Jac » pour l’année 2023-2024. Il a été annoncé que certaines de ces voitures seront commercialisées sur le marché algérien avant la fin de l’année en cours, une fois que toutes les procédures liées à l’importation auront été finalisées.
Le ministre Ali Aoun a réaffirmé le soutien du gouvernement aux projets de fabrication automobile en Algérie. Il a également exhorté les représentants de la marque « Jac » à respecter toutes leurs obligations contractuelles et à accélérer le processus d’importation et de fabrication de véhicules, pour répondre à la demande croissante des citoyens et contribuer au développement économique et industriel du pays.
Lors d’une visite la semaine dernière dans la wilaya d’Oran, Ali Aoun a indiqué que l’importation des véhicules neufs est conditionnée par l’installation d’usine de fabrication automobile en Algérie.
Rappelant que des agréments ont été octroyés en mars dernier à Fiat, JAC et Opel, le ministre a indiqué que ces deux derniers, « doivent encore obtenir l’autorisation de régulation pour pouvoir importer des véhicules ».
« Quand on donne un agrément, c’est conformément au cahier des charges. Avant de commencer à importer, l’investisseur doit entamer la réalisation de son usine à l’image de Fiat. Le jour où il commencera, on l’autorisera à importer », a-t-il dit.
« Tant que l’investisseur n’a pas commencé à réaliser son usine, il ne sera pas autorisé à importer même une roue », a délcaré le ministre, qui, en clair, a conditionné l’attribution de l’autorisation d’importation aux représentants algériens de JAC et Opel par le lancement d’usines d’assemblage de voitures en Algérie.