La première voiture Fiat fabriquée en Algérie entrera sur le marché en décembre

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Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé, ce jeudi, que la première voiture Fiat fabriquée à l’usine d’Oran de la marque italienne (filiale du groupe Stellantis), entrera sur le marché algérien en décembre prochain.

Lors de son inspection de l’usine en cours de réalisation à la commune de Tafraoui, dans le cadre de sa visite dans la wilaya d’Oran, M. Aoun a précisé, dans un point de presse, que le taux d’avancement du projet est de 75%.

Selon le ministre, il reste la formation des employés et l’installation de certaines machines pour que le projet soit prêt. « D’ici le mois de décembre (2023, ndlr), l’usine sera prête à 100% », a-t-il déclaré, ajoutant que le taux d’intégration des véhicules Fiat sera de 35%. Le taux d’intégration augmentera « progressivement », a-t-il indiqué.

M. Aoun a rappelé que « Fiat a promis de ramener des fabricants de pièces de rechange ». « En tant que responsables du secteur l’industrie, on aimerait que le taux d’intégration soit de 40 à 50%. Mais, on ne peut pas obliger un investisseur d’atteindre ce taux d’intégration si on n’a pas un tissus industriel pour l’alimenter », a-t-il dit.

Au cours de ce point de presse, le responsable de Fiat Algérie a indiqué que la capacité de production de l’usine est de 90.000 véhicules par an avec trois modèles de la marque italienne. En 2026, un quatrième modèle sera produit au niveau de l’usine, a précisé le même responsable.

Le ministre a rappelé que les marques automobiles JAC et Opel ont eu leurs agréments, « mais il faut qu’ils obtiennent leurs atuorisations de régulation pour pouvoir importer ». « D’ici la fin de l’année, il y aura Fiat, JAC et Opel », a-t-il ajouté. Pour ce qui est des constructeurs français, le ministre a indiqué qu' »ils attendent le jour oû l’on décidera ».

Interrogé sur les agréments pour la construction automobile en Algérie, M. Aoun a répondu : « Quand on donne un agrément, c’est conformément au cahier des charges. Avant de commencer à impoter, l’investisseur doit entamer la réalisation de son usine à l’image de Fiat. Le jour où il commencera, on l’autorisera à importer », a-t-il dit. « Tant que l’investisseur n’a pas commencé à réaliser son usine, il ne sera pas autorisé à importer même une roue », a délcaré le ministre.

S’agissant du devenir des unités de montage de véhicules, dont les patrons ont été comdamnés à la prison ferme, Ali Aoun a rappelé qu’il y a eu des opérations de confiscation par la Justice de ces biens.

« Leur devenir sera fixé une fois que ces installations seront remises par la justice au secteur de l’Industrie », a-t-il expliqué. « Je vous le dis tout de suite, il n’y a pas grand chose à faire. Ce sont des hangars. S’il vous plait, oublier cette histoire d’usines de montage qui n’étaient pas des usines de montage », a-t-il demandé, et d’ajouter : « C’est des hangars qu’on va utiliser peut-être pour une industrie dès qu’ils seront remis à la disposition du secteur par la justice ».

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