Les Espagnols se rendent ce dimanche aux urnes pour des élections législatives et sénatoriales anticipées, un scrutin crucial étant donné les défis auxquels le prochain vainqueur devra faire face pour réparer les préjudices subis au cours du dernier mandat dans divers domaines.
Initialement prévues pour la fin de l’année en cours, ces élections ont été convoquées en mai dernier par le chef du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, à la suite d’un échec cuisant de son parti politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), lors des dernières élections municipales, notamment face au Parti Populaire (PP).
Le Congrès des députés compte 350 sièges, tandis que le Sénat en compte 265. Pour obtenir une majorité absolue, le vainqueur doit remporter 176 sièges au Congrès et 208 sièges au Sénat.
Quatre formations politiques sont en lice pour cette élection : le Parti Populaire (PP), dirigé par Alberto Nunez Feijóo, Vox, dirigé par Santiago Abascal, Sumar, dirigé par Yolanda Diaz, et le PSOE dirigé par Pedro Sanchez.
Depuis le début de la campagne électorale le 7 juillet, les sondages donnent le PP comme grand favori de ces élections. Le Parti Populaire a dominé la campagne avec des idées novatrices, mettant en avant une rupture totale avec le gouvernement actuel dirigé par Pedro Sanchez.
Lors du débat télévisé entre Feijóo et Sanchez, le chef du PP a réussi à mettre en évidence les lacunes de son rival, notamment en matière d’affaires étrangères, qui ont nui à l’image et à la stature de l’Espagne. À cet égard, Feijóo a promis que si son parti remporte les élections, l’Espagne retrouvera sa position antérieure dans le dossier sahraoui, basée sur la «transparence».
Le parti Vox, considéré comme le deuxième favori, a également promis de nombreuses réformes, en particulier dans le secteur agricole et de la gestion de l’eau. Selon les observateurs, Vox pourrait former une alliance avec le PP pour gouverner, car les deux partis se sont déjà alliés lors des élections municipales de mai dernier dans de nombreuses communes.
Il est important de souligner que les Espagnols ont désapprouvé à maintes reprises le revirement de Sanchez sur le conflit au Sahara occidental, manifestant leur mécontentement à travers des manifestations organisées dans plusieurs régions du pays.
En somme, ces élections anticipées revêtent une importance capitale pour l’avenir politique de l’Espagne, et les résultats auront des répercussions majeures sur les décisions à prendre pour résoudre les problèmes hérités du dernier mandat.
