L’éditorial de la revue de l’ANP, « El Djeïch », dont la parution coïncide avec le premier anniversaire de l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a égrené les réalisations de l’année algérienne sous Tebboune, en marquant un temps d’arrêt sur ce qui a été réalisé et ce qui attend de l’être.
Mais c’est certainement pour mettre en garde contre les périls extérieurs, notamment aux frontières sud, sud-ouest et sud-est, que la revue militaire s’est longuement attardée sur « la détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière et la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région ces derniers temps, ces menaces, même indirectes, nous concernent et nous devons nous tenir prêts à y faire face ». La revue a soutenu que « bien plus, nous y sommes contraints parce que notre pays a des obligations régionales imposées par son rôle pivot, outre ses positions de principe immuables de soutien à toutes les causes justes ».
Dans le même éditorial, « El Djeïch », en appelle aux Algériens de se « tenir prêts » à faire face à la menace que « font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région », soulignant la nécessité de « renforcer le front interne » pour « faire échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses » visant l’Algérie.
Ce front interne, gage d’une Algérie forte, unie et soudée, peut « surmonter tous les aléas et contraintes objectives urgentes », car il est « plus que jamais nécessaire d’investir dans les capacités du peuple algérien à faire face à toutes les épreuves, dans le but de conforter et de renforcer le front interne et de faire ainsi échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses orchestrées par des parties hostiles connues, visant à saper l’unité du peuple et, par-delà, à l’orientation nationale sincère, juste et courageuse adoptée par les hautes autorités du pays ».
