Le ministre de l’Education, Mohamed Oudjaout devrait rencontrer lundi 21 septembre 2020 les partenaires sociaux et organisations des parents d’élèves. L’objet de cette rencontre à trois est de discuter des conditions de la rentrée scolaire, qui intervient cette année dans un contexte sanitaire particulier, avec la crise de la Covid 19, qui nécessite un dispositif sanitaire particulier.
«La date de la reprise des cours n’est pas importante, s’il faut la décaler à la première ou à la deuxième semaine de novembre, pourquoi pas, l’essentiel est d’avoir un risque zéro», propose le porte- parole de l’UNPEF. Ali Benzina, président de l’Organisation des parents d’élèves, lui aussi, met en avant, «l’impératif sanitaire avant l’impératif pédagogique», expliquant que «l’important est de réunir les meilleures conditions sanitaires possibles avant la reprise des cours». Benzina se réfère aux examens du BEM et du Bac, une «réussite», selon lui, qui n’ont pas vu le moindre cas de contamination et plaide pour que le dispositif sanitaire mis en œuvre pendant les épreuves soit reconduit et amélioré pour l’adapter sur le long terme.
Le président Tebboune a évoqué la rentrée scolaire, lors de sa rencontre avec des responsables de presse président, au cours d’une rencontre expliquant à ce propos que «la décision est entre les mains de la Commission scientifique en charge du suivi de la pandémie du Coronavirus et non pas une décision politique».