Célia-Algérie , filiale du groupe français Lactalis, fait face depuis quelques temps à des entraves mettant en péril la survie de son usine implantée à Béni Tammou (Blida), annonce le groupe dans un communiqué.
« Depuis le samedi 20 juin, soit plus d’un mois, un groupe minoritaire d’employés a décrété, de façon illégale la fermeture du site y empêchant l’accès à leurs collègues qui ne peuvent pas reprendre leur travail et mettant ainsi en danger les emplois et la pérennité de l’entreprise » indique le groupe qui ajoute qu’en dépit de l’intervention de la force publique en date du 8 juillet pour lever le blocus illégal imposé à l’usine, celle-ci demeure à ce jour fermée.
Faisant état d’une perte journalière de 200 millions depuis les début du blocage , le groupe lance un SOS aux autorités pour qu’elles interviennent rapidement pour lui « permettre de reprendre le contrôle de son site et ainsi d’accorder à ses 350 salariés de pouvoir exercer leur droit au travail dont ils sont privés depuis le 20 juin 2020. »
Le groupe fait savoir qu’en cas où ce « blocage illégal » reste maintenu et que ses pertes continuent à s’accumuler, il sera contraint de « reconsidérer sa présence sur le marché algérien »