Les employés de Naftal (société de distribution des carburants), campent sur leur position et exigent une prime de 80 000 DA à l’occasion de l’Aid El Adha au lieu de 50 000 DA.
En effet, des centaines d’employés continuent de faire le pied de grue devant leur direction afin de l’amener à revoir sa décision d’octroi de la prime de l’Aid qui a été arrêtée cette année à 50 000 DA au lieu de 80 000 DA pour cause de crise économique.
Il faut savoir que c’est la direction générale de la filiale de la Sonatrach qui a pris la décision d’accorder une prime de quatre-vingt mille dinars pour tous les employés de la société quel que soit leur type de contrat. Cette prime répond aux conditions et modalités de la mise en œuvre de l’accord collectif décidé par le directeur général et les partenaires sociaux.
La direction a décidé par la suite de revoir le montant à la baisse à cause de la crise sanitaire qui a paupérisé des pans entiers de la société.
Comment en effet octroyer une prime de cette importance à une catégorie de travailleurs alors que la majorité des Algériens trouvent des difficultés à se nourrir ces derniers temps à cause de la crise née après l’apparition de la pandémie de la covid-19.
Les travailleurs s’en défendent et affirment que leur société est dans un état financier excellent et que c’est leur droit de réclamer cette prime.
La décision en tout les cas de réduire à la baisse cette prime a été prise à un échelon supérieur et entre dans le cadre de la réorganisation du groupe Sonatrach dont les charges ont atteint des sommes astronomiques.
