Même si les prix du baril continuent ce mercredi à s’afficher au dessus de 40 dollars, le pétrole est mis sous pression ces derniers jours, par le risque d’une deuxième vague d’infections au Covid-19.
La situation épidémiologique en Chine notamment à Pékin où l’on a enregistré, depuis une semaine plusieurs cas d’infections, a chamboulé toutes les prévisions qui tablaient sur une reprise rapide de l’économie chinoise.
Pour l’analyste Eugen Weinberg, de Commerzbank,malgré une reprise de la demande et un potentiel recul de l’offre dès le mois de juillet, le pétrole reste, tributaire de l’évolution de la pandémie. « après qu’un nombre record de nouveaux cas a été signalé hier (mardi) et que des mesures strictes de quarantaine ont été rétablies dans certaines parties de Pékin, pourrait constituer un risque pour la demande et peser sur les prix »estime-t-il.
Ainsi après avoir reçu une douche froide par les données sur les stocks de brut aux États-Unis, les prix du pétrole sont maintenant suspendus à la menace d’une nouvelle vague de contamination au Covid-19.