Réunies ce mardi 16 juin à Alger, les forces du Pacte de l’Alternative Démocratique PAD, ont réitéré leur détermination à œuvre pour l’organisation d’une conférence nationale indépendante du système qui rassemblera toutes les forces agissantes de la société pour lancer le processus de l’instauration d’un État civil et de droit, démocratique et sociale, fondé sur la séparation des pouvoirs, l’égalité, les libertés individuelles et collectives et les droits humains, tel que revendiqué pacifiquement par le peuple depuis le 22 février 2019.
Accusant le pouvoir de vouloir normaliser la vie politique et sociale par la brutalité et la peur, en « multipliant les lois liberticides et les actes répressifs avec leur lot d’interpellations et d’emprisonnements arbitraire », le PAD se dit persuadé du retour imminent du Hirak qui va mettre fin au climat de peur et de terreur national créé,durant la période du confinement, par la répression et les arrestations massives opérées dans toutes les régions du pays.
Tout exigeant la libération inconditionnelle de tous les détenus d’opinion, des journalistes et l’arrêt des poursuites contre tous les militants et les activistes, le PAD fait part de son refus de cautionner dans le fond et dans la forme la révision constitutionnelle en cours et dénonce la loi de finance complémentaire qu’il qualifie d’anti-social.