Alors que de nombreuses voix appellent au retrait du sigle FLN de la scène politique et à sa restitution au musée de l’histoire comme capital de l’ensemble du peuple algérien, le parti FLN se prépare à adapter son logiciel politique aux réalités du moment et s’attèle à son repositionnement dans la nouvelle Algérie.
Selon des sources médiatiques, le parti tiendra les 30 et 31 du mois courant , au Centre international des congrès (CIC), une session extraordinaire de son comité central pour désigner un nouveau secrétaire général et mettre de l’ordre dans ses rangs pour mieux se préparer aux futures joutes électorales.
Mis en déroute après l’emprisonnement en l’espace de trois mois de deux ses ex-secrétaires généraux, (Djamel Ould-Abbès, en juillet 2019 et Mohamed Djemaï en septembre 2019), le FLN tente ,tant bien que mal, de se relever des coups de massue qu’il a reçus depuis la chute de l’ancien régime. Aux poursuites judiciaires dont ont fait l’objet ses anciens responsables, le parti est également dans le viseur du Hirak qui ne veut plus entendre parler des anciens partis du pouvoir.
Le FLN parviendra-t-il à sauver sa peau comme ce fut le cas en 1988, après les évènements d’octobre ? Seul l’avenir nous le dira. Rappelant qu’il compte comme membre dans son comité central, le président Tebboune, le FLN se montre confiant dans son avenir et fourbit d’ores et déjà ses armes pour être parti prenante de l’Algérie en devenir.
Pour rappel ,depuis l’incarcération de Mohamed Djemaï, le parti est dirigé par intérim par Ali Seddiki dont le nom est déjà mis en avant comme le futur secrétaire général du parti.