Alors que le monde entier pleure le chanteur Idir , pour les obscurantistes et les prêcheurs de haine lui rendre hommage est « haram ». Ne suffisant pas de déverser leur hostilité sur le défunt chanteur, ces « pseudos gardiens du temple » se sont pris également à ceux qui lui ont rendu, diversement, hommage.
Boualem Djouhri, le directeur des affaires religieuses de la wilaya de Bejaïa en a fait les frais. Pour son hommage particulier au défunt, il a fait l’objet d’un feu nourri de critiques sur les réseaux sociaux, au point où certains internautes ont exigé carrément sa destitution.
Devant ce « bûcher » dressé pour un imam universitaire connu pour ses prêches ouverts et non-violents, de nombreuses personnalités du monde politique, culturel et associatif ont dénoncé cette nouvelle effervescence de haine et d’intolérance et ont exprimé leur solidarité et leur soutien avec le directeur des affaires religieuses de Béjaia.
Défendant l’islam de la société algérienne, Boualem Djouhri s’est fait beaucoup d’adversaires chez les islamistes rigoristes qui voient dans pratiquement toutes les choses en vigueur dans la société algérienne comme des bidaâs ( innovations ).