L’ère du financement étranger de la presse et d’autres secteurs avec tout ce que comportent ces financements comme tutelle sur les parties financées et pressions sur le pays, est en phase d’être close, c’est ce qu’a annoncé, en tout cas, ce jeudi un communiqué du ministère de la communication.
« Tous les dossiers de financements extérieurs au bénéfice de la presse ou de tout autre secteur seront ouverts, c’est-à-dire mis à plat par les instances ad hoc de l’Etat. Cet examen et cette exposition en détail seront effectués sous l’angle de ce que ces financements étrangers recèlent comme atteintes caractérisées à la souveraineté nationale. Ces financements alimentent, par ailleurs, les résistances aux réformes patriotiques souhaitées », peut-on, en effet, lire dans le communiqué en question.
Cet assainissement et ce coup de balai sera menés, notamment, dans le cadre de la loi organique n° 12-05 du 1er janvier 2012 relative à l’Information et de la loi n° 14-04 du 24 février 2014 relative à l’activité audiovisuelle. « Les financements étrangers de quelque activité que ce soit sont encadrés par la loi à laquelle nul ne peut déroger » est-il indiqué dans le communiqué qui précise que cette opération d’assainissement s’inscrit dans le programme de redressement initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui vise à une remise à plat des bases institutionnelles et juridiques de l’Etat et de l’économie .
Ainsi, il sera procédé à l’établissement à « un état des lieux sans concessions pour aboutir à une reconstruction totale de l’Etat qui est la base solide sur laquelle reposera la Nouvelle République dont les 54 engagements présidentiels de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 ont en esquissé les lignes directrices », comme le précise le communiqué.