Par Larbi Zouaimia Universitaire
S’agit-il d’un syllogisme logique ou d’un empirisme hâtif le fait de dire qu’une fois la grande chaleur s’installe, ce maudit Coronavirus (COVID-19) aura moins de chance de se propager ? La question est tellement lancinante qu’une communauté’ de chercheurs s’attelle à nous présenter la meilleure règle scientifique qui s’y rapporte.
Voyons donc ceux qui se proposent pour réponde, c’est-à-dire les ténors des « Corporations majeures » bien sûre, là où il n’est pas permis de jaser. Le plus en vue est le professeur John Nicholls l’un des meilleurs pathologistes du monde. Nicholls est déjà sorti le premier, il ya quelques jours pour cadrer la donnée chronologique et ce en déclarant qu’il sait quand le virus va s’éteindre de lui-même.
L’élément du temps est tellement impératif que même Trump y apporta son idée. Le président américain avait miraculeusement lance’ son « Typically that will go away with April », c’est-à-dire que le virus partirait le mois d’avril, alors que Nicholls a considère’ que le positif … nous le verrons dans 6 mois .
Le scientifique ayant déjà figure’ parmi ceux qui ont déjà fracasse’ le SRAS de 2003 (coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère), est d’avis que les conditions météorologiques apporteront avec elles les trois pires ennemis anti-corona , lesquels finiront par avoir raison de ce monstre viral. Il les énumère dans la lumière du soleil (soleil), la température (chaleur) et l’Humidité’. Tant mieux … En Algérie nous avons des villes-bouilloire, qui nourrissent elles-mêmes chaleur et humidité’ et invitent encore le soleil à leurs faire son effet de loupe. (NDLR).
Le professeur signale tout d’abord que l’obscurité’ est l’ami du coronavirus dans la mesure où elle lui accorde une durée de vie de 13 à 15 min. Cependant, dans le cas de la lumière du soleil ( soleil ) , celle-ci réduirait considérablement la capacité du virus à se développer en lui accordant juste une demi-vie de l’ordre de 2,5 minutes.
En Claire, c’est cette raison qui le laisse dire qu’il ne s’attend pas à ce que des régions telles que l’Australie, l’Afrique et l’hémisphère Sud connaissent des taux d’infection élevés car elles sont déjà au milieu de l’été ( Nicholls parlait en février ) .Notre déduction est le que la maladie a beaucoup plus de chance en Italie qu’au Congo et Il y a beaucoup plus de soleil à Brazzaville qu’à Rome..
Pour ce qui est de la chaleur, John Nicholls est catégorique. Le coronavirus peut rester complètement intacte à 4 degrés Celsius ( 39 degrés Fahrenheit) ou encore inaltéré’ durant une grande période de temps , surtout quand la chaleur avoisine les 10 degrés C ( 50 F) . Mais à 30 degrés C (86F) , il subira de facto une inactivation . L’humidité’ qui se crée à partir de la chaleur, vient ensuite le terrasser, car c’est encore cet élément que Le virus n’aime pas.
Le pathologiste considère, par ailleurs, qu’il n’est pas approprie’ de comparer le Corona actuel (COVID-19) au SRAS de 2003 ou le MERS de 2012 . Il estime que ce Virus auquel nous faisons face aujourd’hui, est lie’ au froid puisqu’il est ne’ d’un cas grave de Rhum .
L’Autre élément déterminant qui se dégage, tourne autour du taux de mortalité’. En effet , la maladie en question et même si elle se propage vite , demeure moins mortelle que le SRAS ou le MERS.de 2012 La NBC news qui s’invite dans les statistiques,, décortique justement ce topo en chiffres, pour signaler qu’il ne faut pas oublier le pourcentage de 34% de morts dans le Cas du MERS de 2012 soit 861 décès sur les 2499 infectés Pour ce qui est du SRAS de 2003 , elle le chiffre à un pourcentage de 9,63 c’est dire 813 morts sur les 8437 infectés . La spécificité’ réside donc dans ce COVID 19. Ainsi, sur 100 milles cas, seules 3368 décès sont enregistres’.. Que dire de la répartition d’âge apres que l’OMS mentionna dans ses bulletins que Le risque de mourir suite à une infection par le corona, est de l’ordre de 0,2% pour ceux de 10 à 39 ans mais peut atteindre les 21% chez les vielles personnes de 80 ans et plus.
Revenant au professeur Nicholls notre chercheur qui signale que l’hiver est quelques fois commun pour beaucoup de régions du monde, donc allie’ du Corona, mais vers la fin du mois de mai, l’environnement naturel ne lui sera pas favorable come en Asie par exemple. A Wuhan , épicentre de l’épidémie , les températures moyennes de 30degres C vont changer la donne .
Même avis chez le professeur Andrew Pekosz vice-président du département W.Harry Feinstone de microbiologie moléculaire et d’immunologie de l’Université Johns Hopkins. L’expert est d’avis qu’un temps plus frais fournit des conditions plus favorables à la propagation de la plupart des virus d’ordre respiratoire. Il considère que de nombreux virus de ce genre se transmettent facilement dans des conditions de basse température … La seule différence entre et Andrew et Nicholls ,se résume dans l’impact de l’humidité’ et la persistance de ce virus en été’, comme à Singapour par exemple, avec ses foules ses Malls climatisés
Le pathologiste souligne dans ses observations qu’il s’attendrait à ce que les impacts du virus soient variés dans certains endroits lesquels pourraient voir corona persister plus longtemps en raison de l’abondance de grands espaces publics avec climatisation intérieure, tels que les centres commerciaux, où les gens se rassemblent là où les températures et l’humidité décroissent . John Nicholls reste cependant catégorique : La lumière du soleil, la chaleur et un taux d’humidité’ élevé,’ sont des armes redoutables contre le COVID 19 . Qui dit mieux ?