Plombés par l’épidémie du coronavirus, les prix de pétrole continuent à chuter de façon vertigineuse sans que personne ne puisse prévoir quand s’arrêterait ce plongeon boursier.
Comme attendu, la réunion de vendredi à Vienne de l’OPEP et de la Russie a accouché d’une souris. La proposition de l’OPEP d’une diminution collective supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année 2020 pour enrayer la dégringolade des cours n’a pas été acceptée par la Russie qui a fait savoir qu’aucun pays n’a obligation de baisser la production. « Les Russes peuvent vivre avec un baril à 40 dollars et il semble qu’ils soient prêts à supporter des prix encore plus bas à court terme« , indique, à ce propos Edward Moya, analyste chez Oanda.
Les conséquences du coup de massue asséné par le Covid-19 aux cours du pétrole en particulier et à l’économie mondiale en général commencent à se faire sentir dans plusieurs pays et la propagation de l’épidémie fait craindre le pire.
Déjà fortement affectés par le coronavirus, le bide de la réunion de Vienne a accentué la chute des cours. Ce dimanche le prix du Brent est tombé sous la barre de 46 dollars et celui du baril de WTI à moins de 41 dollars.