Le premier ministre, Abdelaziz Djerad a relevé ce mardi devant l’APN que l’Algérie a connu, au cours de ces dernières années, « une gestion catastrophique de l’Etat ainsi que des pratiques autoritaires ayant mené au pillage et à la dilapidation des richesses du pays et à la destruction systématique de ses institutions et de son économie dans le but d’accaparer ses biens ».
Il a précisé que ces pratiques ont entraîné « la marginalisation des compétences nationales, sincères et honnêtes, déstabilisant ainsi les fondements même de l’Etat, et menaçant l’unité du peuple ».
Le Premier ministre a affirmé que cette « réalité amère » avait incité les Algériens, toutes franges confondues, à sortir le 22 février 2019 pour « condamner et rejeter cette tentative d’affaiblir notre pays » et empêcher par la même que « cette situation ne se reproduise plus ».
Evoquant la crise économique le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé, que grâce à son programme qui repose sur celui du Président de la République, le Gouvernement est capable de dépasser la situation économique et financière « difficile » de l’Algérie.
« Le Gouvernement saura faire face, avec responsabilité et constance, à la situation difficile et délicate que connaît le pays au plan socio-économique », a déclaré M Djerad.
Pour atteindre cet objectif, le Gouvernement s’emploiera à « l’élimination des dérives ayant marqué la gestion des affaires publiques de l’Etat et des incidences négatives des forces inconstitutionnelles sur la décision politique et économique du pays », a-t-il soutenu.