En difficulté depuis l’été dernier, en raison des contraintes financières et de l’arrêt d’approvisionnement en matières premières, l’Entreprise nationale des industries électroménagères (ENIEM), a mis a ce dimanche 2 février et pour une durée indéterminée quelque 1700 salariés au chômage technique.
Cette décision douloureuse prise le 27 du mois écoulé, lors de la réunion du conseil de direction élargi aux membres du bureau du CP, a jeté le désarroi parmi les travailleurs qui ont exprimé aujourd’hui leur colère en organisant ce matin un sit-in devant l’entrée de l’usine. L’entreprise a déjà par le passé essuyé plusieurs revers et beaucoup sont ceux qui pensent que l’entreprise va encore une fois surmonter ses difficultés et retrouver un fonctionnement normal.
C’est ce qu’espèrent les travailleurs qui ont accepté sans gaîté de cœur le plan d’urgence mis en place par la direction conformément à la convention collective de l’entreprise. Ce plan décliné en trois propositions stipule ce qui suit : en premier lieu, l’épuisement des reliquats des congés annuels, en deuxième lieu anticipation sur le congé annuel 2019/2020 et comme ultime recours le chômage technique.
Tout en déplorant ses démarches infructueuses auprès de la BEA et de la tutelle pour débloquer la situation financières de l’entreprise, la direction assure les travailleurs qu’elle fera de son mieux pour permettre à l’entreprise de reprendre ses activités dans les meilleurs délais.
A noter que plusieurs autres entreprises, à l’exemple de Condor, fleuron de l’industrie électronique algérienne, sont menacées de faillite en raison justement des contraintes d’approvisionnement en matière première.