A l’appel de sept associations, des dizaines de citoyens ont observé, ce samedi après-midi, un rassemblement devant l’entrée de l’espace de détente et de loisir « Lac Mezaia » pour exiger, notamment, la gratuité d’accès au site et la protection des lieux des nuisances sonores et autres empiétements.
Géré actuellement par la direction du parc Ali Vava, l’entrée des lieux est payante, ce qui n’est pas du goût des associations qui considèrent cet espace comme un bien appartenant à l’ensemble des habitants de la wilaya de Bejaïa. « Le lac Mezaia est soumis arbitrairement à une entrée payante imposée par la direction du parc Ali Vava laissant les simple citoyen dans le désarroi le plus total et qui malheureusement n’a pas d’autres choix que de payer l’entrée ou bien de faire demi tour et priver sa famille d’un petit moment de détente » font savoir les associations dans leur communiqué-appel.
Outre les deux principales revendications que sont la protection et la sauvegarde des lieux ainsi que la gratuité d’accès, les protestataires réclament l’ouverture d’une enquête sur les conditions d’attribution de l’autorisation d’exploitation du parc et l’arrêt d’intimidations judicaires à l’encontre de certains acteurs associatifs, à l’exemple de Karim Khima président de l’association Ardh pour la protection de la nature.
Sur les réseaux sociaux, cette action de protestation a suscité un large débat entre les pour et les contre. S’ils sont nombreux, les internautes à soutenir cette action et à demander sa réédition, il y a d’autres qui sont tout simplement contre. Ces derniers ont fait remarquer qu’avant sa gérance par Ali Vava, les lieux étaient à l’abandon et quasiment infréquentables par les familles. « Vous voulez préserver cet endroit sans payer un sous ? Mais c’est quoi ce délire ! Comment va- t-on pouvoir s’occuper de ce lieu sans fonds ? Dans le monde entier les lieux de divertissements sont payants. Je suis désolé, ils ne sont pas gratuits. Arrêtez, vous avez détruit Bejaia. Apprenez à déposer vos ordures là où il faut après on en parlera de cet endroit » a réagi à ce propos, l’un d’eux .
Boualem B.