Plusieurs villes algériennes ont encore vibré en ce 50e acte consécutif du Hirak national au rythme de fortes mobilisations populaires pacifiques réclamant le changement radical du régime , l’instauration d’un État de droit et à la libération de tous les détenus politiques et d’opinion.
A Alger, Khenchela, Bordj Bou Arreridj, Mila, Médéa, Annaba, Constantine, Oran, Bejaïa, Bouira, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Jijel, Mostaganem… ils étaient, aujourd’hui, des dizaines de milliers de manifestants à descendre dans les rues pour réitérer à haute voix les principales revendications du Hirak qui célèbrera en ce mois de février le premier anniversaire de sa naissance.
Munis de drapeaux nationaux, de photos des détenus du Hirak et de pancartes portants toutes sortes de textes et de formules revendicatives, les manifestants ont marché en chantant et en scandant les mots d’ordre forts du mouvement en leur joignant , ici et là,quelques slogans collés à l’actualité.
« Dawla madania machi âskaria », « Algérie libre et démocratique », « Libérez les détenus », « Palestine chouhadas », « Pour une presse indépendante et une justice autonome », « Non à l’exploitation du gaz de schiste », « Ma t khaoufounach bi el aâchria », «Nkemlou fiha ghir bi sylmia ,wa ennehou al âskar mine el mouradia »… tels sont entre, autres, les quelques slogans, qui ont résonné aujourd’hui sous le ciel à couleurs printanières d’Algérie.
Comme d’habitude, plusieurs arrestation ont été opérées par les forces de l’ordre à Mascara et à Alger. Mais, hormis ces interpellations devenues quasi habituelles, ce 50e vendredi de mobilisation s’est déroulé dans le calme sur tout le territoire national.
A noter que l’arrestation d’un terroriste hier projetant de commettre un attentat ce vendredi en plein hirak ainsi que le rapatriement des ressortissants algériens établis dans la ville chinoise Wuhan foyer de l’épidémie du coronavirus et le plan de Trump pour la Palestine ont déteint fortement sur ce 50e acte qui a tenu, faut-il le dire, toutes ses promesses.